Romao et Rolando capitaines, Malleville frise l’infarctus à l’OM

Romao et Rolando capitaines, Malleville frise l’infarctus à l’OM

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Suiveur de l’OM depuis des décennies, René Malleville a bien évidemment connu les grandes heures avec le titre de champion d’Europe ou la reconquête du championnat de France en 2010, mais aussi des périodes plus difficiles avec la relégation en D2, ou le zéro pointé en poule de Ligue des Champions il n’y a pas si longtemps. Mais lors de la défaite à Toulouse en Coupe de la Ligue ce mercredi, le supporter numéro 1 de l’OM estime que son club a vraiment touché le fond. Entre la composition d’équipe, les joueurs sur le terrain et la prestation rendue faisant suite à celle contre Guingamp, le club provençal a présenté une copie indigne du slogan « Droit au But ». Et ne rappelez pas à René Malleville que les deux capitaines du jour étaient Romao puis Rolando…

« Il y a tellement de choses graves dans la vie en ce moment qu’on veut bien relativiser. Tous les supporters ont le même avis sur ce qui se passe en ce moment : c’est un désastre. Tout le monde a sa part de responsabilités. Mais le match contre Toulouse a confirmé que la seconde partie de saison va être semblable à la première. Et ça, ça me fait drôlement ch… Cela nous emm… Les joueurs ont été pathétiques. Si on m’avait dit, il y a 25-30 ans, qu’un jour Romao et Rolando seront les capitaines de ton club, oh papa ! Romao et Rolando capitaines de l’OM. Il y a 30 ans, ils n’auraient même pas été sur le banc. Et Michel ? Je veux bien qu’il y ait des blessés. Tu as des bons joueurs du centre de formation, et tu me fais rentrer, pas les plus mauvais, mais pas les meilleurs. Michel, tu es une grosse escroquerie. Et c’est Labrune qui est allé le chercher, et donc c’est aussi un escroc. En tant qu’entraineur, Michel, c’est une tripe. Il était arrivé avec ses belles dents mais j’en viens à regretter qu’on n’ait pas pris Antonetti », a finalement résumé René Malleville, qui sait à quel point Michel a été accueilli comme un sauveur après le départ de Marcelo Bielsa, et en vient à regretter un coach qui ne remonte pas plus les bretelles de ses joueurs.