Rolando ‍: « ‍Je peux jouer attaquant ‍»

Rolando : « Je peux jouer attaquant »

Photo OM.net

C’est sur le ton de la rigolade que le défenseur portugais de l’OM est revenu sur son transfert à Marseille, alors que tout le monde attendait un attaquant de pointe. 

Il fait partie des recrues surprises de l’OM, celles dont le nom est sorti quelques heures à peine avant une signature express. Après l’échec de la piste menant à Jason Denayer, l’OM semblait devoir continuer avec son duo Rekik-Nkoulou, et Doria en doublure. Mais très rapidement, Rolando est arrivé en provenance du FC Porto, et le Brésilien a filé en prêt à Grenade. Un recrutement d’autant plus surprenant que l’OM a bouclé son recrutement alors que tout le monde attendait un attaquant. Passé par l’Italie et la Belgique ces dernières années, Rolando, à qui il suffit d’intervertir deux lettres pour faire Ronaldo, s’est visiblement pris au mot dans un entretien à La Provence. 

« Les supporters attendaient un attaquant ? Mais je peux jouer attaquant aussi ! (rires). Je dois avouer que pour moi aussi, ce fut une belle surprise. Je disposais d'un bon de sortie à Porto, c'était à moi de décider où je voulais aller et, ensuite, les clubs discutaient entre eux. J'avais plusieurs propositions en mains, mais j'hésitais encore sur mon choix quand j'ai été informé de l'intérêt de Marseille, le 29 août au soir. Le lendemain matin, à 9h, mon agent m'a appelé et m'a dit. 'Si tu veux aller à Marseille, tu dois être à l'aéroport dans une demi-heure !' On n'avait pas parlé de contrat, de détails. Mais je lui ai répondu : "OK, on y va". C'est aussi allé très vite pour moi », a reconnu Rolando, qui a aussi fait savoir qu’il comptait faire sa place en proposant autre chose que Karim Rekik, son principal concurrent, aux yeux de l’entraineur. 

« Je connais mes points faibles et mes qualités. Il y a 10 ans, on me prenait car j'étais un jeune avec de l'envie ; à 30 ans, je sais qu'ils s'attendent à un joueur d'expérience, qui a gagné et qui sait comment jouer pour gagner. Avec le temps, on n'a plus besoin de long discours pour comprendre ce qu'on attend de nous. On se dit seulement le plus important », a expliqué ce défenseur qui possède l’avantage de parler six langues, et sert déjà de traducteur pour Lucas Silva.