Pierre Ménès applaudit l'OL et taille ASSE-OM

Pierre Ménès applaudit l'OL et taille ASSE-OM

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Pierre Ménès a beau être consultant pour Canal+, on ne lui fera pas prendre un match assez insipide pour un sommet footballistique. Comme beaucoup, il a été déçu par le choc ASSE-OM, la stratégie des deux entraîneurs ayant pris le dessus sur le côté flamboyant de l’affiche de cette 25e journée de Ligue 1. Taillant dans le vif, Pierre Ménès est sans pitié avec les deux équipes, trop frileuses, et il fait quand même remarquer que quelques heures avant, l’Olympique Lyonnais avait au moins le mérité d’essayer de proposer des choses, même si Ajaccio n’est pas un monstre. Et Ménès d’en remettre une petite couche sur l’état de la pelouse stéphanoise.

« Ce que je ne comprends pas, c'est que les Verts ont une occasion unique cette saison de finir sur le podium et que les Olympiens nous ont expliqué à la fin des matchs allers que la 3e place était encore accessible à condition de faire un sans-faute… Et que voit-on ? Deux équipes qui préfèrent ne pas perdre plutôt que gagner, une purge sans nom avec un déchet technique énorme, aucune prise de risque, le tout sur un terrain indigne du niveau professionnel. Tout ça se termine avec un goût vraiment amer, parce qu'on a vu un spectacle affligeant. Alors les footballeurs n'ont pas d'obligation de spectacle. Ni d'ambition, malheureusement (…) Je suis énervé et attristé par ce que j'ai vu hier soir, par cette autosatisfaction des acteurs qui ont vu "un bon match, avec des équipes bien en place, et gna gna gna…" Ils n'ont rien compris. Entre les équipes qui jouent à 10 derrière pour ne pas prendre une raclée face à Monaco et Paris, et ce genre de match, plus le coefficient européen qui s'effondre, le foot français devrait commencer à s'interroger sur son incapacité à jouer au foot, constate le consultant de Canal+, qui estime qu’avec ses moyens du moment l’Olympique Lyonnais propose au moins du jeu, contrairement à l’ASSE et l’OM. Je prends plus de plaisir également, à voir jouer l'OL. Alors c'est vrai : Ajaccio est extrêmement faible. Mais Lyon marque des buts, propose du jeu et bizarrement, évolue sur un terrain de foot qui ressemble à un terrain de foot. Pourtant, entre Gerland et Geoffroy-Guichard, il n'y a que 60 km. En 60 bornes, on ne passe pas de Copacabana à la Sibérie, que je sache. »