OM ‍: Une grosse tuile menace de tomber sur Labrune et Marseille

OM : Une grosse tuile menace de tomber sur Labrune et Marseille

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Si la devise officielle de l'OM est « Droit au but », le club phocéen pourrait provisoirement la remplacer par « N’en jetez plus la cour est pleine ». En effet, alors que mardi on apprenait le placement en garde à vue, puis la mise en examen dans le cadre des transferts douteux de l'OM, d'un ancien agent de joueur au CV sulfureux, ce mercredi c'est la menace d'une attaque aux prud'hommes qui plane au-dessus de l'Olympique de Marseille. Cette affaire assez incroyable concerne le policier rencontré par Vincent Labrune lors d'une audition, toujours dans le cadre de cette affaire, et à qui le patron de l'OM a proposé de devenir le responsable de la sécurité du club. Et la proposition se serait même concrétisée par la signature d'un contrat entre ce policier et l'Olympique de Marseille, moyennant un coquet salaire de 9.000 euros par mois. Mais, cette histoire en est restée là et les avocats du policier envisagent très sérieusement de porter l'affaire devant la justice.

« Ce contrat a été signé le 11 septembre 2015 et devait être effectif le 1er octobre. Il était entendu que mon client devait attendre l'avis de la commission de déontologie de la police nationale sur cette prise de fonctions en tant que chef de la sécurité de l'OM. Laquelle a donné son feu vert en novembre. Dès lors, mon client a recontacté Vincent Labrune, qui n'a plus jamais donné signe de vie. Le fait est qu'il aurait fallu que l'OM le licencie. Nous considérons donc que le contrat court toujours et à défaut d'une réponse claire de l'OM dans les prochains jours sur l'exécution de ce contrat de travail, nous saisirons les Prud'hommes et demanderons le versement de tous les salaires dus. Mon client a vécu des mois très compliqués après ce revers, au point qu'il a été en arrêt maladie. Il a subi un préjudice important… »,  a confié, dans La Provence, l’un des deux avocats de cet officiel de police, lequel a toutefois précisé que jamais Vincent Labrune n’avait essayé de « corrompre » son client en l’embauchant.