OM ‍: Un bide XXL a passé un très bon moment à Marseille

OM : Un bide XXL a passé un très bon moment à Marseille

Photo Icon Sport

Avant le Champions Project et des moyens financiers supérieurs pour recruter, l’Olympique de Marseille a tout de même effectué une saison avec des bouts de ficelle.

Des joueurs prêtés à tout-va, quelques recrues à coût réduit, et l’effectif olympien n’avait pas vraiment de quoi faire peur lors de l’été 2016. Parmi les nouveaux arrivants, les supporters olympiens ont espéré avoir déniché une petite pépite en la personne d’Aaron Leya Iseka, qui débarquait avec une flatteuse réputation de Belgique. Mais à 18 ans, après des débuts encourageants, le petit frère de Michy Batshuayi n’a pas su saisir sa chance, et a progressivement disparu de la circulation. Son retour en Belgique n’a surpris personne tant il aura traversé la saison comme un fantôme. Néanmoins, interrogé dans La Dernière Heure, l’avant-centre assure avoir beaucoup appris de ce timide passage, et n’en veut absolument à personne.

« Ce que j'en retiens ? Plus de bonnes que de mauvaises, même si je n'ai pas beaucoup joué. J'ai vraiment beaucoup appris des joueurs là-bas : Bafé (Gomis), Thauvin, Njie, certains jeunes. Je m'entendais super bien avec eux. Toute la saison, ils m'ont appris des choses. William Vainqueur me parlait beaucoup par exemple. Même si Rudi Garcia ne me faisait pas jouer, je sentais qu'il faisait bien son job car même si j'étais jeune et que je n'allais pas avoir autant de temps de jeu que je l'espérais, il s'occupait de moi comme d'un titulaire. Il m'expliquait ce que je devais faire pour pouvoir être la personne que je souhaite être. Avant de partir, je lui ai dit tout cela. Je l'ai remercié. D'un point de vue privé, je sais qu'il a vraiment fait son travail pour moi. Il a vraiment été un bon coach pour moi, même si je n'ai pas joué. J'en ai appris beaucoup et je l'en remercie encore. C'est quelqu'un de très direct. J'aime bien cela. J'aime les gens directs. S'il a dit cela, il le pensait et n'avait peut-être pas tort », a expliqué Leya Iseka, qui garde de toute évidence un souvenir positif de son séjour à l’OM, même si les suiveurs du club provençal ne peuvent pas en dire autant de lui.