Michel, l’anti-Bielsa sur le mercato de l’OM

Michel, l’anti-Bielsa sur le mercato de l’OM

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Tout le monde s’en souvient encore, il y a un an de cela, au lendemain du marché des transferts estival, Marcelo Bielsa avait piqué une colère noire en conférence de presse en annonçant que l’OM n’avait pas du tout fait ce qu’il fallait en terme de recrutement.

Les choses avaient fini par se calmer, mais un an plus tard, c’est Michel qui est aux commandes de l’équipe. Et l’entraineur espagnol a bien fait comprendre qu’il acceptait tout ce que Vincent Labrune pouvait entreprendre lors du marché des transferts, que ce soit au niveau de la vente des titulaires comme le recrutement des joueurs.

Lemina et Thauvin, Michel était au courant

« Pour ce que je sais, cela n'a rien à voir avec le résultat de Guingamp ni celui de Troyes (6-0). Les possibilités étaient identiques avant. Il aurait pu y avoir une recrue supplémentaire (l'Argentin Erik Lamela) mais les circonstances ne l'ont pas permis. Pour le reste, c'était pareil. Lemina, comme Thauvin, constituaient deux situations très limites. C'était très difficile de les retenir. Dès mon premier entretien avec le club, on m'avait parlé de la possibilité que Thauvin parte et que Cabella vienne. Économiquement, c'était très profitable pour le club et, en plus, Cabella peut avoir un rendement identique. Lemina, lui, avait été un peu déconcentré par son possible départ durant tout le mois d'août. Il était inévitable qu'il parte », a assuré Michel dans les colonnes de L’Equipe, avant d’expliquer qu’il avait un simple rôle consultatif sur le recrutement. 

Michel en consultant du mercato de l'OM

« Le but, ce n’est pas de dire : « Je veux ce joueur », et qu’on me réponde qu’il est hors de portée. Donc, on a déterminé avec le club quels étaient les besoins, le club s’est activé et des possibilités ont été avancées. Sur trois noms, je peux dire : « Je préfère celui-là. » Parfois, je peux aussi dire : « Si ce joueur-là ne vient pas, je n’en veux pas d’autre. »J’ai toujours fonctionné comme ça. Je ne peux pas obliger le club à m’acheter un joueur si le budget ne le permet pas. Mais ce que je veux, c’est qu’on connaisse mon avis en permanence. Après, le club décide. Mais les débats resteront toujours internes. Je n’irai jamais en conférence de presse dire : « On ne m’a pas apporté ce joueur » ou « Je voulais vendre celui-là », a clairement fait comprendre le technicien espagnol, qui a tout de même eu son mot à dire concernant les derniers transferts, et notamment celui de Lucas Silva en provenance du Real Madrid, dont il a été l'un des artisans principaux.