Marseille se sent pousser des ailes

Marseille se sent pousser des ailes

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Comme à l’aller, Marseille a fait parler son efficacité, celle de Ben Arfa et Koné en l'occurence, pour s’imposer 3-1 face à Copenhague. Le rendez-vous avec Benfica est pris.

Didier Deschamps l’avait annoncé, le but de l’OM ce jeudi soir face à Copenhague était simplement de se qualifier. Avec un onze de départ grandement renouvelé et un vent violent qui a balayé le Vélodrome, les Marseillais ont rapidement trouvé deux bonnes raisons de ne pas forcer leur talent.

 

Surtout que, comme au match aller, hormis les toutes premières minutes, ce sont les Danois qui ont tenté de faire le jeu, sans jamais inquiéter réellement Mandanda, vigilant sur deux frappes de N’Doye (14e et 34e). A l’approche de la pause, la meilleure occasion restait cette tête bien sentie de Cheyrou sur un centre de Bonnart, mais le ballon passait juste au-dessus (11e). La différence allait se faire de manière presque inattendue, juste avant la pause. Abriel temporisait sur le coté droit pour servir Bonnart, parfaitement intercalé. Le centre au deuxième poteau de l’arrière marseillais était repris en demi-volée par Ben Arfa, qui profitait de l’amas de joueur devant lui pour tromper Wiland en force et à ras de terre (1-0, 44e).

 

Un but qui satisfaisait pleinement les Marseillais, bien conscients que le plus difficile était une nouvelle fois effectué. Mais comme à l’aller, malgré ses bonnes intentions, Copenhague ne faisait preuve d’aucun réalisme dans la surface de réparation en dépit d’une préparation souvent intéressante. Et de l’autre côté, les ailiers marseillais s’en donnaient à cœur joie. Après Ben Arfa, Koné partait à deux reprises à la limite du hors jeu pour marquer tout d’abord en dribblant Wiland (2-0, 62e) puis d’une pichenette bien touchée (3-0, 78e). Les quelques 30.000 spectateurs ayant bravé l’horaire et le vent pouvaient s’en donner à cœur joie, et même la réduction du score en fin de match par Almeida (3-1, 86e) parti tromper Mandanda à la limite du hors-jeu, n’y changeait rien.

 

Sans forcer, l’OM avait à nouveau rempli son contrat et s’offrait ainsi des retrouvailles chargées d’histoire face au Benfica Lisbonne, impressionnant deux jours plus tôt face à Berlin. A coup sûr, les choses ne seront pas aussi aisées contre le leader du championnat portugais. En attendant, Marseille n'a pas puisé dans ses forces vives avant le match face au PSG, Niang et Lucho n'entrant même pas en jeu.