Les entraineurs rêvent de faire comme Bielsa affirme Riolo

Les entraineurs rêvent de faire comme Bielsa affirme Riolo

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Alors que l’on s’attendait à assister à la première titularisation de Doria avec l’OM, Nkoulou (CAN), Mendy et Fanni (suspendus) étant absents, Marcelo Bielsa a jeté un froid en conférence de presse en révélant la composition de sa défense pour ce vendredi à Nice… sans le Brésilien. Une décision qui a évidemment surpris les journalistes présents, mais pas Daniel Riolo, qui approuve le choix uniquement sportif de l’Argentin.

« D’après un journaliste présent lors de la conférence de presse, Doria devrait jouer car il a coûté cher. Cette question peut avoir un aspect intéressant. Elle peut conduire à parler de la politique sportive d’un club, à la liberté d’un coach… ça pourrait faire un bon sujet. Mais non, on va rester sur la polémique. On va parler de Bielsa qui s’énerve et s’entête ! Pourtant, il s’est expliqué. D’abord techniquement, tactiquement. Il a son idée, sa hiérarchie. Il se trompe ? Comment savoir. On a tous un ami qui a vu jouer Doria, mais personne ne l’a jamais vu en vrai. C’est confus. Et objectivement, on est bien obligé de s’en tenir à ce que l’on voit : l’OM est toujours en haut du classement et s’il y a des « soucis » en ce moment, ils sont plus dans le secteur offensif que derrière », a expliqué le journaliste sur le site de RMC, avant de souligner ce qui fait de Bielsa un coach à part.

« A travers cette conf’, on a encore pu constater à quel point Bielsa est un coach hors du temps. Il se soustrait aux considérations économiques. Il écarte tout ce qui n’est pas de l’ordre du sportif, a approuvé Riolo. C’est ce qu’aimerait faire beaucoup d’entraîneurs dans un football qui ne le permet quasiment plus. Cette attitude, Bielsa l’assume. Il assume son enfermement dogmatique. Il a dit hier que certains ne comprenaient rien à son travail. C’est pourtant très simple, très clair. Le jeu, le terrain et rien que ça. Jusqu’à l’entêtement. » Quitte à froisser les observateurs ou même son président Vincent Labrune qui a déboursé près de cinq millions d’euros pour Doria l’été dernier.