Le naming du Vélodrome, un choux blanc total

Le naming du Vélodrome, un choux blanc total

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C’est le grand dossier des stades français depuis quelques années pour générer des revenus supplémentaires, et pour le moment, c’est surtout un symbole des difficultés économiques rencontrées dans l’hexagone, et pas que dans le football. On parle bien évidemment du naming.

Comme plusieurs stades nouveaux ou rénovés pour l’Euro 2016, Marseille ne parvient pas à vendre le nom de son enceinte pour un contrat qui générerait plusieurs millions d’euros par an. Lille s’y est cassé les dents, tandis que Bordeaux et Nice ont réussi à accoler des assureurs à leur stade, pour des contrats assez modestes par rapport à ce qui se fait en Europe ou dans le monde. Lyon assure avoir plusieurs solutions pour après l’Euro, mais si une offre suffisamment conséquente à ses yeux avait déjà été faite, Jean-Michel Aulas l’aurait bien évidemment acceptée. Pour Marseille, malgré un énorme démarchage, des agences de communication sollicitées et des dizaines de grandes entreprises françaises ou étrangères contactées, personne n’a récupéré le nom du Stade Vélodrome. Dans ses vœux pour 2016, Jean-Claude Gaudin en a fait son cheval de bataille, même si beaucoup souhaitaient bonne chance pour cela au Maire de la cité provençale. 

« Le naming, je ne l’ai pas encore finalisé. Nous sommes en pleine période de crise et les entreprises ont du mal à investir. Je me transforme en VRP de la Ville de Marseille auprès des grands groupes. J’espère que, dans l’année, j’aurai réglé le problème », a confié Jean-Claude Gaudin. Mais pour les spécialistes, le Stade Vélodrome, comme le Parc des Princes, n’est pas un nouveau stade, et le nom connu sera toujours employé même en cas de « naming », qui n’encourage pas les investisseurs à parier sur le long terme.