La police espagnole contre-attaque

Mise en cause par l’UEFA lors de l’annonce de la suspension pour deux matchs ferme et un avec sursis du stade Vicente-Calderon après les incidents lors de la venue de Marseille, les forces de sécurité espagnoles affirment qu’elles ont agi sur ordre de l’Atlético Madrid et… de l’UEFA. « D’un commun accord avec l’UEFA, a décidé de procéder à l’enlèvement d’une banderole incitant à la violence dans la zone où se trouvaient les supporteurs de l’Olympique de Marseille. On a essayé de faire cela de manière pacifiste. Il ne pouvait pas y avoir de malentendu, étant donné que certains supporteurs parlaient parfaitement l’espagnol », a déclaré Lorenzo Nebreda, secrétaire d’un syndicat de police, au quotidien Marca. Un supporteur marseillais, Santos Mirasierra, est toujours détenu à Madrid pour « atteinte à l’autorité publique » et « coups et blessures sur un policier ». « Santi nous a fait savoir qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Il va bien; il a le moral. Il se sait soutenu et ça lui donne du courage. Maintenant, il espère revenir très vite », a déclaré la compagne de Mirasierra à la Provence.