L'OM, « ‍une voiture volée et maquillée vendue au premier gogo ‍»

L'OM, « une voiture volée et maquillée vendue au premier gogo »

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Natif d’Aix-en-Provence et auteur à succès, après avoir été un brillant espoir du football, Jean-Paul Delfino est fan de l’Olympique de Marseille depuis sa plus tendre enfance. Et si son travail l’a souvent entraîné vers le Brésil, tout ce qui touche à l’OM l’interpelle. Alors, lorsque L’Equipe l’interroge sur la baisse d’engouement pour le club phocéen, ce qui est confirmé par les affluences au Vélodrome et le chiffre d’affaires des boutiques du club, l’écrivain a un avis très tranché et il estime que tout cela remonte à pas mal de temps.

« Après un match en 2002 ou 2003, j’avais été invité à manger avec RLD et son staff et je m’étais engueulé avec un mec tout droit sorti de HEC. Il voulait normaliser l’OM ! Aujourd’hui, le club ressemble à une voiture volée qu’on est en train de maquiller pour la revendre au premier gogo qui passe. Sans être angélique, les supporters sont dépossédés du club au profit de technocrates qui n’ont jamais touché un ballon de foot », fulmine Jean-Paul Delfino, lequel estime donc que l’Olympique de Marseille ne peut pas et ne doit pas être géré comme les autres. Une position qui est évidemment plus facile à dire qu’à faire dans une Europe du football où désormais ce sont les plus riches qui font la loi.