Diouf répond à RLD

Diouf répond à RLD

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Le président de l'OM est furieux après les propos de Robert Louis-Dreyfus, il est même prêt à quitter le club.

Pape Diouf n’a clairement pas apprécié les propos de Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire de l’Olympique de Marseille, qui a reproché mercredi au président du club de ne pas avoir eu un palmarès à la hauteur des fonds investis.

 « Je laisse à chacun le soin de juger de l’opportunité ou non de ce type de déclaration. Je crois qu’en tant que principal bailleur de fonds, qui est là depuis tant d’années, qui donne de lui-même, il a le droit de s’exprimer. Mais je ne pense pas que le moment qu’il a choisi pour s’exprimer soit le meilleur. Après, dans le contenu de cette déclaration, je crois que tout n’est pas très juste », a confié Pape Diouf dans le quotidien La Marseillaise.

Répondant également à La Provence, le président de l’OM, pense avoir une explication sur la virulence des propos de RLD : « Il y a dans le cas présent une influence beaucoup plus grande de certain membre, au singulier, de son entourage (…)  Nous avions une méthode de travail basée sur l'échange. À partir du moment où cela n'est plus le cas; à partir du moment où entre le président du conseil de surveillance et moi-même il n'y a aucun atome crochu; à partir du moment où il a compris que je ne serai pas un larbin qui rend compte tous les jours au téléphone; à partir du moment où j'ai expliqué que le recrutement serait fait en fonction de nos convictions et de nos moyens en dépit des critiques qu'il pourrait apporter, je suis devenu à ses yeux persona non grata. »

Pape Diouf avoue même qu'il est prêt à quitter son poste, tout en faisant jouer la corde sensible. « Si quelqu'un la veut, qu'il la prenne. Mais, attention, on ne gère pas l'OM depuis Paris, mais à Marseille. On doit être en situation de répondre à tous les besoins au quotidien, être en mesure de réagir quand un problème se pose avec les supporters », précise le président de Marseille, qui sait mieux que personne l'importance de la vox populi.