Dassier tente de détruire Labrune à l'OM

Dassier tente de détruire Labrune à l'OM

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L’Olympique de Marseille traverse une période très agitée, et l’ambiance du match OM-Ajaccio l’a confirmé de manière pour le moins spectaculaire. Au milieu de tout cela, il est tentant pour certains anciens dirigeants du club phocéen de prendre leur revanche, et c’est le cas de Jean-Claude Dassier qui sur Football365, règle ses comptes avec Vincent Labrune qui l’avait nommé président de l’OM, avant de le virer et de le remplacer. Une attaque en règle qui met évidemment de l'huile sur le feu.

« Je veux bien ne pas être fait pour présider l'OM... Je ne sais pas trop qui l'est vraiment... Moi, ce  que je crois avoir compris, et ça n'a pas si mal marché, c'est qu'il fallait faire confiance aux professionnels et éviter les drames (…) Je vais essayer de ne pas être trop désagréable avec mon successeur, même s’il l’a été avec moi. On va le juger sur ses résultats. Moi, j’ai essayé de faire en sorte que l’OM reste un club apaisé qui redresse progressivement son image. Notre distingué Labrune a quand même consommé deux entraîneurs en deux saisons et demi. Je pense qu’il a eu tort de virer Elie Baup parce que l’un des deux virages le réclamait. S’il fallait faire la politique des supporters, ça se saurait, confie l’ancien président de l’Olympique de Marseille, qui est moins sévère avec José Anigo, ce qui ne l’empêche pas d’en remettre une couche sur l’actuel patron de l’OM. José Anigo est un type que j'aime bien, lui, parce qu’au fond, je sais qu'il est vilipendé, critiqué ; on lui prête toutes les tares du monde. Moi, je n'ai pas pu vérifier ça. C'est un des problèmes d'ailleurs que j'ai eus avec Didier Deschamps, c'est que tous les deux se parlaient à peine. C'est compliqué de faire vivre la volière, le jeune Labrune s'en rend bien compte. À mon époque, Anigo et Deschamps ne se parlaient pas, en permanence je devais caresser l'un et caresser l'autre pour éviter qu'il y ait un drame public. Trois mois après mon départ, il y a eu un esclandre. C'est ça le boulot de président ! »