Puel « ‍ne va pas pleurer ‍»

Si l’Olympique Lyonnais peine à proposer un jeu convaincant depuis le début de saison, et même depuis un peu plus longtemps, Claude Puel n’est pas du genre à se cacher derrière les excuses. Bien conscient d’avoir bénéficié d’efforts financiers extraordinaires de la part du club pour façonner son effectif, l’entraineur rhodanien n’a pas voulu mettre en avant l’incessant défilé de joueurs à l’infirmerie depuis plusieurs mois, et qui se poursuit actuellement avec Delgado, Ederson, Lisandro, Toulalan ou Cissokho. Le technicien en chef de l’OL a néanmoins reconnu que l’état de forme disparate de ses joueurs en ce début de saison avait quelque peu brouillé les pistes, avant de provoquer un cercle vicieux difficile à contrecarrer.

« Il y avait naturellement des disparités entre la forme des joueurs qui avaient disputé le Mondial et ceux qui revenaient de vacances. À la reprise, je ne disposais que de 50 % de mon effectif. Mais c'est le propre des grands clubs. Après, c'est vrai, nous n'avons pas su gérer l'entame du championnat. Physiquement et moralement, les trois premiers matchs furent ratés. La machine médiatique s'est alors mise en route et nous avons perdu de la sérénité. Mais pleurer ne sert à rien. L'OL, c'est un groupe avec des valeurs montantes. Il faut leur faire confiance », a demandé l’entraineur lyonnais, qui sait que, après deux ans sans titre et un début de saison difficile, la patience de certains a déjà atteint ses limites.