Les temps sont durs pour le promu guingampais qui avait réussi une belle première partie de saison, mais qui n’a plus gagné en Ligue 1 depuis un succès face à Nantes le 30 novembre. En s’inclinant ce samedi à domicile face à Reims, l’EAG commence à voir la zone rouge se rapprocher dangereusement, mais cela n’affole pas encore l’entraîneur du club breton, lequel pense que les choses vont rapidement s’arranger.
« C’est une défaite cruelle, car on a mis beaucoup de dynamisme et d'abnégation, de la qualité de jeu sur un terrain qui n'était pas facile. Je regrettais à la mi-temps qu'on n'ait pas concrétisé sur nos temps forts, cela a quasiment été une mi-temps à sens unique. On a réussi quand même à mettre ce petit but qui je pensais nous mettrait dans de bonnes dispositions pour les contrer. Et c'est nous qui nous faisons contrer (…) On n'est pas récompensés actuellement de nos efforts, mais on ne peut rien reprocher aux garçons. Sur le plan comptable, on est dans le dur. Il faut faire le dos rond. Je suis très satisfait de l'attitude de tout le monde, on est plein de niaque mais ça ne suffit pas. En ayant cet état d'esprit et en refaisant des matches comme ça, on va en gagner. Il faut qu'on s'arrache encore, qu'on reste mobilisés, car tout n'est pas négatif (…) Je garde ma ligne de conduite avec le staff et le groupe, car le travail est bien fait, il ne manque pas grand-chose pour que ça bascule. On a peu de manques, mais qu'on paie très très cher », fait remarquer Jocelyn Gourvennec, dont l’équipe se déplacer samedi prochain à Sochaux dans un match qui sentira quand même la peur.