Blanc ‍: « ‍Le groupe est atteint ‍»

Blanc : « Le groupe est atteint »

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L’entraineur girondin n’a pas apprécié la prestation de son équipe samedi face à Nancy (1-2). Si son capitaine Alou Diarra a déjà poussé son coup de gueule, Laurent Blanc estime que le problème est moral et défensif.

Bordeaux connait pour la première fois de la saison une série de trois défaites consécutives. Si celle en finale de la Coupe de la Ligue face à Marseille (Ligue des Champions en toile de fond) ou celle face à Lyon (déplacement européen) peuvent se comprendre, celle à domicile de samedi face à Nancy fait autant mal au moral qu’au classement des champions de France. Malgré les changements opérés par Laurent Blanc, les joueurs présents n’étaient pas forcément animés d’un état d’esprit irréprochable pour faire oublier les derniers revers, et afficher cette « haine de la défaite » que demandait leur entraineur. La défense est, comme lors des deux derniers matchs, au centre des critiques après avoir beaucoup souffert face aux attaquants nancéens.

« J'avais proposé un peu plus de fraîcheur. Elle n'a pas suffi et Bordeaux a été trop médiocre et particulièrement dans un domaine récurrent, l'aspect défensif des choses. S'il suffisait de changer pour solutionner les problèmes, ce serait facile. Dans des périodes comme ça, c'est tout le groupe qui est atteint. Il a besoin de reprendre confiance. On n'a pas attaqué le match de la meilleure manière pour reprendre confiance collectivement. Trop peu de joueurs ont joué sur leur propre valeur. Même si Nancy a bien joué le coup, l'équipe était à la portée de Bordeaux, si on arrivait à faire un match correct. Dans certains domaines, on a été corrects, mais dans un domaine très important dans le football de haut niveau, c'est-à-dire l'aspect défensif, on est très moyens en ce moment. Il n'y a pas eu des signaux très positifs pour le match de mercredi », a déploré lucidement l’entraineur des champions de France, qui a bien vu que les remplaçants, et notamment un Henrique souvent en retard, ne semblaient pour l’heure pas en mesure de régler le problème bordelais.