Le PSG prend ses aises en tête de la Ligue 1

Le PSG prend ses aises en tête de la Ligue 1

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Après une première période bien terne, le PSG a accéléré pour s’imposer 3-1 devant Bastia. Si Sirigu n’est plus invincible, Paris compte désormais six points d’avance, et un match en plus, sur son premier poursuivant.

Pour son huitième match d’affilée loin de Furiani, Bastia rêvait d’une première victoire au Parc des Princes dans son histoire. Les Corses avaient une petite chance supplémentaire d’y croire en voyant la feuille de match où Sakho, Jallet, Ibrahimovic et Lavezzi notamment ne débutaient pas la rencontre. Et l’état de la pelouse, assez indigne à ce niveau, n’aidait pas le PSG à déployer son jeu. Par deux fois, Paris allait toutefois passer tout près de l’ouverture du score. Tout d’abord sur une frappe dévissée de Lucas, qui frôlait malgré tout la lucarne, sur une remise inspirée de Gameiro (19e). Puis par ce même Gameiro, qui trouvait le poteau en redressant un tir trop croisé de Ménez (24e). Mais les Bastiais ne s’affolaient pas et tenaient même le ballon en fin de période, pour arriver sereins à 0-0 à la pause. 

Après la pause, le PSG accélérait quelque peu avec notamment une talonnade bien sentie de Gameiro que Landreau sauvait miraculeusement (56e). Mais dans la foulée, sur l’ouverture du score, Paris pouvait remercier ses anciens pensionnaires. Sur un contre, Rothen perdait tout seul un ballon dangereux, et l’action se terminait de l’autre côté par une frappe de Ménez que Landreau laissait filer après un rebond écrasé (1-0, 57e). Le PSG avait fait le plus difficile et creusait l’écart par Ibrahimovic, qui transformait sans pitié un pénalty pour une faute pourtant en dehors de la surface de Palmieri sur Lucas (2-0, 70e). Alors que Bastia coulait, un surprenant but de Khazri, qui trompait un Sirigu avancé sur un coup-franc de 30 mètres, relançait une fin de match musclée (2-1, 82e). Paris se faisait quelques frayeurs avant de se mettre à l’abri par un autre entrant, Lavezzi, qui poussait au fond un centre en retrait mal repoussé par Landreau (3-1, 89e). Un but qui tuait tout suspense, et permettait donc au PSG de faire le travail une nouvelle fois avant d'espérer des résultats  favorables pour lui de ses poursuivants pendant le reste du week-end.