A Auxerre, c’est pince-moi je rêve

A Auxerre, c’est pince-moi je rêve

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Fort d’une série de sept victoires consécutives, l’AJA est le leader du championnat de France, ce qui n’émeut guère son entraineur, pour qui « ce n’est pas un problème ». Encore heureux !

Jusqu’au début de saison, les sceptiques étaient encore nombreux devant le travail effectué par Jean Fernandez, qui avait mis du temps avant de trouver la bonne carburation la saison dernière avec l’AJA. Cette saison, la défaite d’entrée de jeu face à Sochaux à l’Abbé-Deschamps avait fait craindre le pire, mais, ce samedi soir, c’est Auxerre qui est actuellement en tête du championnat de France, comme du temps de ses plus belles années, que beaucoup pensaient à jamais révolues. L’entraineur icaunais a ainsi reconnu que cette première place était plus du domaine du rêve que de la réalité.  

 

« A la fin du match, je me suis un peu pincé, car je ne savais pas qu'en cas de victoire nous passerions leader. C'est Guy Lacombe qui me l'a dit en me félicitant à la fin de la rencontre. Mais ce n'est pas notre souci. Nous étions obligés de faire un grand match face à Monaco, en raison de la qualité individuelle et collective de cette équipe. Ce fut un match difficile. Et le tournant de la rencontre a été notre ouverture du score avant la pause. Une fois de plus, un coup de pied arrêté a débloqué la situation. Et j'ai grand plaisir que Ndinga ait marqué notre deuxième but car il a traversé une période difficile, et pour son retour dans l'équipe il marque. Ca me fait plaisir pour lui, mais aussi pour tous les formateurs de l'AJA puisqu'il a été formé chez nous. Etre leader, ce n'est pas un problème pour nous. Nous avons une équipe en confiance, solidaire, et notre préoccupation est seulement pour l'instant d'engranger des points », a souligné Jean Fernandez dans un éternel hommage à Guy Roux, qui doit quelque part se dire avec soulagement que tout ne s’est pas totalement écroulé après son départ de la maison AJA.