Une défaite et des promesses

Une défaite et des promesses

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L’équipe de France s’est inclinée en Norvège (2-1) au terme d’un match équilibré. Malgré quelques belles phases sur le plan du jeu, les Bleus ont fini par souffrir d’un manque logique de cohésion pour cette équipe complètement remaniée.

Donner un nouveau souffle à l’équipe de France, telle était la mission des joueurs appelés par Laurent Blanc ce mercredi pour le premier match amical depuis le fiasco du Mondial sud-africain. Dans un contexte difficile, entre des joueurs qui ne se connaissaient pas forcément, débutaient parfois sous le maillot bleu, et sur un terrain détrempé, les Bleus ont parfaitement entamé la rencontre. En jouant au sol et de manière précise et conquérante, cette équipe de France nouvelle génération s’est mise dans de bonnes dispositions, et aurait même pu ouvrir le score sur une reprise acrobatique de la tête de Rémy sur un centre de N’Zogbia bien stoppée par Knudsen (16e). Mais progressivement, les hôtes norvégiens prenaient le dessus avec un jeu moins stéréotypé que prévu, et assez précis dans les centres. Sur l’un d’eux, Rami était à un cheveu de marquer contre son camp (35e), tandis que Ruffier devait se montrer vigilant sur une talonnade en angle fermée d’Abdellaoue (43e).

La seconde période partait sur des bases nettement plus élevées du moins en ce qui concerne les occasions offensives. Flair du coach ou pas, sur son deuxième ballon Ben Arfa prenait sa chance de 25 mètres pour envoyer un missile du gauche dans les filets de Knudsen (0-1, 48e). Mais les Bleus ne savouraient pas bien longtemps. Sur un coup-franc défensif, Hoarau se faisait devancer par Huseklepp, qui profitait d’un terrain fusant pour tromper Ruffier d’une frappe en force à ras de terre (1-1, 50e). Malgré la bonne entente entre Menez et Ben Arfa, c’est bien la Norvège qui profitait d’une grossière erreur de contrôle de Lassana Diarra pour passer devant. Sur un contrôle manqué du Madrilène, Huseklepp filait seul au but dribbler Ruffier (2-1, 72e).

Les Bleus peinaient à relever la tête, et Ruffier sauvait son camp sur une frappe en force de Riise (74e) tandis que les dernières minutes voyaient l’équipe de France presser assez maladroitement sans parvenir à revenir au score.

 

Sans ses Mondialistes, l’équipe de France aura ainsi tenté de montrer un visage appliqué et volontaire pendant ces 90 minutes, à défaut d’être organisé et conquérante comme l’aurait peut-être souhaité Laurent Blanc. Mais le sélectionneur possède déjà une bonne base de réflexion avec cette large revue d’effectif pour savoir quels sont ceux qui ont les capacités de prendre en marche le train bleu.