Un but, trois points, ça suffira

Un but, trois points, ça suffira

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Après un match qu'ils ont dominé à 100%, les Bleus se sont imposés 1 à 0 contre les Iles Féroé. Trois points très précieux dans la course au Mondial 2010.

Le début de rencontre était conforme à ce que l’on attendait, une domination constante et totale des tricolores face à une formation très compacte. Comme d’habitude, à ce petit jeu, il fallait savoir à quel moment les Iles Féroé allaient craquer, surtout si elles allaient craquer. Au fil des minutes, et malgré une possession de balle assez incroyable (75% contre 25%), la tension montait un peu d’autant plus que Hugo Lloris, préféré à Steve Mandanda, semblait fébrile sur les très rares ballons devant son but. Avec 17 tirs, dont 6 cadrés, les Bleus enchaînaient les occasions, notamment Nicolas Anelka, guère inspiré, mais c’est André-Pierre Gignac qui allait soulager le camp français juste avant la pause. Servi par Malouda, impeccable mercredi, l’attaquant toulousain réussissait une frappe en pivot qui ne laissait aucune chance à Mikkelsen (1-0, 42e).

 

La seconde période était une copie conforme de la première, même si les joueurs des Féroé déclinaient physiquement peu à peu, ce qui donnait de plus en plus de liberté aux joueurs de Raymond Domenech. Entré à la place de Malouda à l’heure de jeu, Ribéry apportait du sang neuf et quelques solutions supplémentaires à l’équipe de France. Mais encore une fois la défense adversaire pliait mais ne rompait pas, ou du moins pas encore. Anelka, dont la reprise de la tête frôlait la transversale (77e), Ribéry, dont un coup-franc flirtait avec la lucarne (79e), la France pressait mais ne marquait pas ce deuxième but libérateur. Et évidemment, la crispation devenait grande à l’approche du final, les Bleus n’étant pas à l’abris d’un but des Iles Féroé. Mais heureusement, le match s’achevait sur cette courte, mais très précieuse victoire qui replace la France à cinq points de la Serbie avec un match en moins. On se contentera de cela.