Praud refuse l'étiquette de « ‍grand joueur ‍» à Valbuena

Praud refuse l'étiquette de « grand joueur » à Valbuena

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Ce lundi, à quelques heures du match amical France-Serbie, à Bordeaux, le débat médiatique semble tourner autour de Mathieu Valbuena, et de l'image que le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais traîne dans notre pays. N'allant pas sur ce terrain, Pascal Praud estime quand même que le buteur de vendredi face au Portugal ne mérite pas les sifflets, mais n'est pas non plus une star légendaire sous le maillot tricolore. 

« Je ne crois pas une seconde que son talent soit méconnu ou ignoré. Je ne vois pas chez lui ce qui existe d'incompris. Personne ne dit que Valbuena n'a pas sa place chez les Bleus. Sa carrière mérite le respect, son parcours prouve sa volonté, sa régularité montre sa qualité. Valbuena est le meilleur élément de l'ère Deschamps. Qui le contesterait ? En revanche, autorisez-moi à dire qu'il n'appartient pas au cercle fermé des grands joueurs de l'équipe de France. Chez les Bleus champions du monde 98 ou vainqueurs de l'Euro 2000, l'ex marseillais aujourd'hui à Lyon serait resté sur le banc si tant est qu'il appartienne à la sélection.  Que Valbuena soit le numéro 1 depuis 2012 est une bonne nouvelle pour lui. Elle indique aussi le niveau de la sélection, orpheline de génie et privée de talents à tous les étages. Valbuena comme Hugo Lloris, Benoît Trémoulinas, Yohan Cabaye et tant d'autres n'est pas titulaire à Barcelone, Madrid, Munich ou Chelsea. Il a moins de facilités que Samir Nasir, moins de possibilités que Nabil Fekir. Il est Valbuena et c'est déjà bien, écrit, sur Yahoo Sport, Pascal Praud, qui estime cependant que Mathieu Valbuena mérite le respect pour sa capacité à se battre alors qu’il n’avait pas, à priori, toutes les qualités pour devenir un international. Valbuena montre qu'il faut croire en son étoile, que les recruteurs se trompent, que le physique ne fait pas le footballeur. Il traine avec lui les complexes des laborieux, ces sous-doués que les fées délaissent d'abord jusqu'au jour où l'élève moyen, à force de persévérance, sort de l'ombre. Valbuena est dans la lumière. Puisse-t-il éclairer encore l'équipe de France. »