Ni dieu, ni maître pour Domenech

Ni dieu, ni maître pour Domenech

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La désastreuse campagne de l’Euro 2008 est à peine digérée que Raymond Domenech fait son grand retour médiatique.

Retour sur la scène médiatique

Journal de TF1 lundi soir, une du quotidien sportif national, depuis son lieu de villégiature en Bretagne, Raymond Domenech a fait sa grande rentrée médiatique à deux semaines du match amical qui opposera la France à la Suède le 20 août prochain à Göteborg. Maintenu à son poste par Jean-Pierre Escalettes, le sélectionneur veut mettre de l’eau dans son vin…mais pas trop. « Imaginer que je vais changer sur le fond serait utopique et malhonnête. Mais oui, je peux être moins provocateur, moins deuxième degré, moins protecteur vis-à-vis des joueurs, ce qui est ce qu’on me reproche le moins et ce que je me reproche le plus (...) Les gens qui pensent qu'un sélectionneur, un entraîneur, et moi en particulier, peut être mis sous tutelle, sont soit stupides, soit totalement privés de lucidité », précise Raymond Domenech dans L’Equipe.

Où l’on parle d’échec

Sur TF1, il a cependant reconnu que l’Euro 2008 avait été une énorme désillusion. « C'est un échec quand on ne se qualifie pas pour un tour, c'est évident. Par rapport au public, on n'a pas eu le sentiment de donner tout ce qu'on pouvait donner », a reconnu Raymond Domenech. Ce dernier a tenu également à faire profil bas sur sa « superbe » demande en mariage intervenue en direct sur M6 quelques minutes après une piteuse défaite contre l’Italie (0-2). « J'ai commis une erreur de communication, énorme, ce n'était pas le moment, ça m'appartient, vous ne m'entendrez plus jamais à ce sujet-là », promet le sélectionneur. En attendant, la campagne des qualifications pour le Mondial 2010 se profile et la tension va être énorme sur les épaules de Domenech qui a utilisé tous ses jokers. Le 12 août prochain, plusieurs annonces devraient être faites au sujet de la nouvelle organisation des Bleus avec l’arrivée probable d’Alain Boghossian dans le staff tricolore. « Il n’y a rien d’officiel », tempère Domenech.