Nasri ne veut pas de la Ligue 1 et encore moins de la France

Nasri ne veut pas de la Ligue 1 et encore moins de la France

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Parti de France en 2008, Samir Nasri a mis les choses au clair, si besoin était, au sujet de la suite de sa carrière.

Le milieu de terrain qui a tout d’abord évolué à Arsenal, est désormais à Manchester City, et n’a aucune intention de revenir un jour dans le championnat de France, alors que son nom avait été quelques fois évoqué au PSG, seul club capable de le faire revenir au pays sur le plan financier. Mais le « Petit Prince de Marseille » est cash, il n’a pas besoin d’argent avec son contrat en or massif avec les Citizens, et se passera donc d’un retour dans l’hexagone. 
« Non. J'ai prolongé de cinq ans car j'aime beaucoup le championnat d'Angleterre et après j'ai dans l'optique d'aller jouer en MLS, découvrir autre chose plutôt que revenir en France. Signer au PSG ? Non (rires). Je gagne bien ma vie, ça va », a expliqué le milieu de terrain de 28 ans, pas toujours titulaire à City, mais présent tout de même depuis 2011 dans le club anglais, qui a l’habitude de beaucoup faire tourner son effectif. Pas de quoi impressionner Didier Deschamps, qui a décidé de se passer de lui depuis le barrage contre l’Ukraine à l’automne 2013, où Nasri avait été catastrophique à Kiev, avant de pourrir l’ambiance entre les deux matchs et même lors du retour pourtant enflammé au Stade de France selon le sélectionneur. Cela tombe bien, le Marseillais de naissance, qui a déjà un long passif en Bleu, n’a pas non plus l’intention de revenir en équipe de France. 

« Avant la coupe du monde j'ai fait une grande saison avec mon club, ça n'a pas suffi. La vraie rupture a été en 2012, ce qu'il s'est passé avec les journalistes. J'ai essayé d'être bon sur le terrain, mais quand j'ai vu la liste ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Même si mon père était sélectionneur, je n'y retournerai pas. J'ai souffert en sélection. J'ai aimé y aller. Je ne suis pas parfait, j'ai mes défauts, mais quand on est un grand sélectionneur on gère les egos. Je ne connais pas un joueur qui est sur le banc et qui est content. J'ai toujours envie de jouer, le foot c'est ma vie. Je suis chanceux de faire ça mais quand je suis sur le banc je ne suis pas content. Je me bats mais je ne suis pas content, c'est comme ça », a expliqué sur Canal+ un Samir Nasri qui sait que son retour est de toute façon inenvisageable, Didier Deschamps n’ayant pas tout apprécié les insultes et les accusations de racisme à son encontre et à l’encontre de la France de la part de la copine de Nasri, dans des messages sur les réseaux sociaux.