Nasri n’est pas le vilain petit canard chez les Bleus

Nasri n’est pas le vilain petit canard chez les Bleus

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Pointé du doigt après l’Euro 2012 pour son comportement, Samir Nasri a fait les frais de sa mauvaise image en étant zappé pendant plus d’un an par Didier Deschamps, avant de revenir pour le match face à la Belgique. A nouveau appelé pour les deux prochains matchs, le milieu offensif de Manchester City avait fait savoir avant la rencontre contre les Diables Rouges qu’il souhaitait repartir de zéro avec l’équipe de France mais cela ne l’a pas empêché de suivre son actualité. L’ancien marseillais s’est également prononcé sur l’attitude du groupe à son égard en son absence, et avoue que le soutien de plusieurs joueurs montre qu’il n’était pas non plus un paria chez les Bleus. 

« J'étais resté en contact avec la plupart d'entre eux. Je n'avais aucune appréhension. Pendant mon absence, j'ai apprécié les soutiens de Franck Ribéry ou de Matthieu Valbuena qui, en plus jouent un role important dans l'équipe. Ca montre aussi que l'image que je donne n'est pas forcément la bonne. Si le groupe m'a soutenu, c'est que je n'ai pas été le cancer du vestiaire », a expliqué Samir Nasri dans les colonnes de L’Equipe. Au Citizen désormais de faire parler le terrain, alors que le places pourraient se gagner dans les prochaines semaines en vue du Mondial, ou du moins de ses barrages d’accession cet automne, et ainsi de faire oublier son Euro 2012 très mouvementé. Une période qu'il regrette encore. « Je regrette mais quand tu pètes les plombs… Je n’aurais pas dû répondre comme je l’ai fait. J’ai terni mon image auprès de gamins qui me voyaient comme leur super-héros. Je n’aimerais pas qu’ils fassent ce que j’ai fait », a reconnu un Samir Nasri qui avait notamment insulté un journaliste après une rencontre.