Mourinho-FFF ‍: le clash

Mourinho-FFF : le clash

Le président de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes, a répondu à l’entraîneur de l’Inter Milan, mécontent du traitement du cas Patrick Vieira.

Fallait pas l’énerver ! Après ses joueurs, qui ont subi la colère du Portugais après le match nul contre le Genoa dimanche (0-0), José Mourinho a trouvé une nouvelle victime : l’équipe de France. L’entraîneur de l’Inter Milan regrette en effet de devoir être privé de son milieu Patrick Vieira, blessé sous ses yeux à l’échauffement avant Roumanie-France, le 10 octobre dernier à Constanta. « J'ai eu des joueurs français à Chelsea et l'histoire est toujours la même. Ou ils revenaient blessés de sélections ou ils se faisaient mal quelques jours plus tard. Le prochain match officiel de la France est en 2009 et vu que Vieira a toujours eu des soucis avec les Bleus, ce serait plus logique de le laisser travailler avec son club et de le convoquer en 2009. Mais je suis sûr qu'il sera appelé pour le match amical en novembre ! Quand je suis arrivé ici, Vieira s'était blessé en sélection, puis il a très bien rejoué, il a fait quatre matches consécutifs pour la première fois depuis plusieurs années, il jouait vraiment bien. Et là, il est à nouveau blessé », avait déclaré « The Special One », lequel avait réussi à persuader Claude Makelele de quitter les Bleus après l’Euro 2004.

La réponse de la Fédération française de football n’a pas traîné, le président Jean-Pierre Escalettes rappelant l’attitude du staff médical lors du dernier Euro. « Patrick Vieira n'a plus joué en sélection nationale depuis le match amical Espagne-France du 6 février 2008, a rappelé la FFF. Aucun risque n'a été pris par le staff, s'agissant de la participation aux rencontres internationales, alors même que l'enjeu sportif pouvait être considérable, la santé du joueur l'emportant sur toute autre considération, a assuré Escalettes dans un communiqué sur le site de la FFF. Ces précautions ne devraient pas faire l'objet d'une quelconque polémique, et cela d'autant plus qu'à aucun moment la sélection nationale n'a critiqué les choix, parfaitement légitimes, de l'Inter Milan de titulariser Patrick Vieira à quelques reprises au cours des neuf derniers mois.» Un partout, balle au centre.