Mexès, le «bouc émissaire»

Soutenu cette semaine par Zinedine Zidane,  qui sur son site internet a vanté les qualités du joueur romain, Philippe Mexès avoue qu’il a mal vécu les commentaires qui ont suivi sa performance, pour le moins médiocre, lors de la défaite des Bleus en Autriche (3-1). « Oui, j’ai été un bouc émissaire. On me pardonne moins que les autres. Si j’avais été à la place de certains dans les matchs qui ont suivi, jaurais été encore plus attaqué qu’eux et je n’aurais plus jamais eu ma chance du tout (…) En sélection nationale, tu n’as pas droit à l’erreur. J’ai eu une chance, je ne l’ai pas saisie. J’espère juste en avoir une autre. Sur un match, en Autriche, c’est délicat. Tu ne connais pas tes partenaires, ce n’est pas évident de t’intégrer dans un groupe qui est déjà fait, d’évoluer au poste de défenseur central axe gauche où on ne te demande pas les mêmes choses qu’en club. Mais je vais continuer à travailler et à me battre pour intégrer cette équipe », prévient le défenseur de la Roma dans Le Parisien.