M’Vila et les espoirs victimes d’une « ‍injustice flagrante ‍» pour Bouchet

M’Vila et les espoirs victimes d’une « injustice flagrante » pour Bouchet

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Candidat à la présidence de la FFF, Christophe Bouchet ne pouvait pas laisser passer une sanction aussi médiatisée que celle prononcée ce jeudi contre les espoirs de l’équipe de France. Ces derniers, coupables d’être sortis en boite de nuit à Paris alors qu’ils étaient au Havre avec le groupe, ont été suspendus jusqu’au 31 décembre 2013 pour Ben Yedder, Griezmann, Niang (photo) et Mavinga, et jusqu’après la Coupe du monde pour M’Vila. Une sanction que Christophe Bouchet juge tout simplement bête et méchante, puisque selon l’ancien président de l’OM, elle ne remet pas en cause les dirigeants, et frappe fort sur les joueurs. 


« On tape sur les joueurs de façon inconsidérée. Evidemment que les joueurs sont les premiers concernés. Mais il faut aussi pointer la désorganisation du système. Le fait de taper avec une telle force ne me parait pas sérieux. On ne fait plus de l’autorité. On fait de l’autoritarisme. C’est vrai que ces joueurs ont une responsabilité. Ils doivent l’assumer. J’étais pour une sanction qui soit visible. Elle l’est un peu trop. Je la souhaitais pédagogique. Elle ne l’est pas du tout. Il y a une injustice flagrante pour ces joueurs. Et quid des gens qui sont leurs responsables hiérarchiques ? Il y a un défaut d’organisation extraordinaire », a dénoncé le candidat à la présidence de la FFF, pour qui les instances ont surtout voulu un peu trop montrer leur fermeté.