Les Bleus retrouvent le sourire, et les barrages

La France a terminé sa phase de poule par une victoire logique et convaincante sur la Finlande (3-0). Le succès de l’Espagne sur la Géorgie envoie les Bleus en barrages, où ils pourront affronter la Croatie, la Grèce, le Portugal ou l’Ukraine. 

Après la démonstration face à l’Australie, la France débarquait face à la Finlande avec le plein de confiance, surtout que la Finlande n’est pas non plus un ténor européen. Et cela débutait sur les mêmes bases avec un énorme pressing d’entrée et une ouverture du score express. Ribéry, parti de son aile gauche, repiquait dans l’axe pour décocher une frappe terrible sous la barre de près de 25 mètres et ouvrir le score de manière spectaculaire (1-0, 8e). Le ton était donné mais la Finlande ne voulait pas subir un festival offensif tricolore et attaquait à son tour. Sur une percée dans l’axe, Ring semait la défense française pour buter sur un Lloris bien sorti (20e). Le match était ouvert et si la France dominait, l’ouverture n’était pas trouvée, notamment en raison d’une parade miracle du genou de Maenpaa devant Giroud (41e) ou d’un poteau qui repoussait un tir dévié de Nasri (45e). 

Après la pause, le rythme était toujours soutenu mais la domination française moins intense. Pukki manquait un tir croisé du droit malgré un placement idéal dans la surface (48e) tandis que Debuchy n’était pas loin d’un nouveau joli but sur une volée croisée (49e). Après un gros coup de mou autour de l’heure de jeu, la différence se faisait dans le dernier quart d’heure. Sur un centre précis de Debuchy, Giroud plaçait une tête croisée qui semblait prendre la direction du poteau, mais Toivio déviait le cuir dans son but (2-0, 76e). Les Bleus, en confiance, poussaient pour tenter de faire gonfler le score, Rémy trouvant même l’équerre de la tête (78e). Cabaye manquait aussi une énorme occasion après un service en or d’Evra (83e) avant que Benzema, bien servi par un centre en rupture de Ribéry, ne marque d’une reprise aérienne (3-0, 87e). 

Ce beau succès, encourageant pour la confiance et le rendement offensif des Bleus, était toutefois comme prévu inutile. Dans le même temps, l’Espagne disposait en effet de la Géorgie pour prendre la première place du groupe. Barragistes, les Tricolores devront désormais attendre une semaine pour le tirage au sort, et savoir qui du Portugal, de la Croatie, de l’Ukraine et de la Grèce sera leur adversaire pour aller chercher le billet au Mondial.