La règle des Bleus contre l’Ukraine ‍: ne pas flipper

Ce n’est un exercice nouveau ni pour la France, ni pour l’Ukraine, qui ont déjà connu les barrages qualificatifs pour les grandes compétitions par le passé. Mais il n’empêche, ce vendredi comme ce mardi, la pression sera énorme sur les deux équipes, puisque ce sera soit la Coupe du monde, soit plus de deux ans d’attente sans match officiel en cas d’élimination pour les Bleus, qui organiseront l’Euro 2016. Pressenti pour être seul titulaire en attaque, Olivier Giroud n’a encore jamais joué de match de cette importance, mais le message de Didier Deschamps est visiblement passé, il ne faudra pas jouer avec la peur au ventre, et montrer que l’équipe de France mérite vraiment d’aller au Mondial. 

« Que m’inspire les barrages ? Pas le droit à l'erreur. Élimination directe. Match de haute importance. Il faut essayer de ne pas se mettre trop de pression, ne pas être envahi par la nervosité. Si tu es trop nerveux, tu te crispes. Il ne faut pas être inhibé par l'enjeu. Facile à dire ! Je n'en ai jamais joué, même si le tour préliminaire de Ligue des champions, contre Fenerbahçe, ressemblait à un barrage. Ça s'était bien passé », essaye de se rassurer l’attaquant d’Arsenal dans les colonnes de L’Equipe. L’expérience de joueurs comme Abidal et Evra, qui ont connu le fameux barrage face à l’Irlande, pourrait ainsi avoir son importance.