La France a eu très chaud

La France a eu très chaud

Photo Icon Sport

Complètement amorphes en première période, les Bleus se sont retrouvés dos au mur face à la Bosnie pour finalement accrocher le nul (1-1) et la qualification à l’Euro 2012 grâce à un pénalty provoqué et transformé par Nasri. 


Même si le 4-4-2 avait fonctionné de manière plutôt prometteuse face à l’Albanie, Laurent Blanc avait décidé de revenir au 4-5-1 pour affronter une formation de Bosnie qui n’avait rien à perdre. Cela n’a pas réussi d’entrée de jeu à l’équipe de France, incroyablement fébrile, incapable de contrôler le cuir et surtout à la traine sur chaque offensive adverse. Et à force de s’exposer et de laisser Rémy complètement seul devant, même si le Marseillais manquait sa conduite de balle sur une occasion en or d’ouvrir le score (9e), la sanction venait de Dzeko. L’attaquant de City mettait une nouvelle fois à mal Rami pour finir par une frappe enroulée du droit qui ne laissait aucune chance à Lloris (0-1, 40e). 


A la pause, le retour au score des Bleus semblait déjà très difficilement imaginable. Après un début timide, la France parvenait à presser progressivement une formation bosnienne qui reculait énormément. Les situations dangereuses se multipliaient, à l’image de ce coup-franc sur la barre de Nasri (71e). Le joueur de Manchester City allait finalement faire la différence de manière inattendue. Dans un duel quasiment perdu, Nasri récupérait le ballon devant Spahic, qui se vengeait en crochetant le Français dans la surface pour un pénalty transformé sans trembler par Nasri (1-1, 80e). Le Stade de France poussait un ouf de soulagement, et les Bleus également, qui retrouvaient la confiance et ne faiblissaient pas en fin de rencontre. La France passait même tout près de la victoire à plusieurs reprises, mais se contentait finalement de l’essentiel, à savoir la qualification pour le prochain Euro, alors que des barrages compliqués semblaient lui tendre les bras à 12 minutes de la fin.