Jacquet fulmine contre le lynchage de Domenech

Jacquet fulmine contre le lynchage de Domenech

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Cette fois c'en est trop pour Aimé Jacquet qui dans le Monde a décidé de prendre la défense de Raymond Domenech, objet d'une surenchère médiatique au niveau de la critique. Et le sélectionneur de 1998 de montrer qu'il avait encore des griffes...et des griefs contre la presse.

Personne n’a oublié les paroles d’Aimé Jacquet qui quelques minutes après la fin de la finale victorieuse contre le Brésil avait lancé à la face de la France que jamais il n’allait pardonner à ceux qui l’avaient sévèrement mis en cause avant la Coupe du Monde. Si le sélectionneur national visait en premier lieu la presse, il faut être honnête et rappeler que la vox populi ne donnait pas cher de sa peau avant le Mondial. Parfois gêné aux entournures concernant Raymond Domenech, Aimé Jacquet a cette fois décidé de partir à l’offensive, conscient que certaines bornes étaient franchies ces derniers jours.


Dans le Monde, l’entraîneur des champions du monde fait un parallèle entre ce que vit l’actuel sélectionneur et ce que lui a connu il y a douze ans. « Il vit la même chose que moi, un lynchage permanent. Le journalisme sportif, je respecte, mais je ne supporte pas ce qui est excessif, et juste polémique. Il n'y a pas de vérité dans le football, tout est discutable. En 2006, on était quand même tout près de la deuxième étoile sur le maillot, rappelle Aimé Jacquet, qui balaie d’un revers de la main l’argument de ceux qui affirment que le Mondial allemand avait été sauvé par le retour de plusieurs joueurs et évidemment de Zidane. Le retour des anciens ? Et l'équipe, ce n'est pas le sélectionneur qui la fait ? Et le vestiaire, ce n'est pas lui qui l'anime ? Vous croyez que c'est Zidane qui a fait les discours ? Le bilan n'est pas si mauvais que cela, avec cette finale, et cette qualification pour l'Afrique du Sud. Il aura été un bon sélectionneur, et je mesure le poids des mots. » Des paroles qui ne font évidemment pas dans le sens du politiquement correct, mais venues de la bouche d’Aimé Jacquet elles méritent d’être entendues..et respectées.