EdF ‍: Seule la victoire est belle, Pierre Ménès ne digère toujours pas

EdF : Seule la victoire est belle, Pierre Ménès ne digère toujours pas

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Comme plusieurs consultants avant le Mondial en Russie, Pierre Ménès ne croyait pas en l’équipe de France quant à ses chances de victoire finale, et il n’avait pas hésité à taper sur les Bleus, en ce qui concerne l’esprit de groupe et leur attitude, notamment sur les réseaux sociaux. Résultat, avec la victoire finale de l’équipe de France en Russie, le consultant de Canal+ a dégusté au niveau des critiques. Néanmoins, il n’en démord pas. Par le biais d’une analyse de la rentrée des Bleus pour un site de paris sportif, Pierre Ménès a conforté son opinion, celle d’un suiveur de l’équipe de France qui aurait aimé que la France gagne en jouant de manière plus offensive.

« Qui dit match des Bleus dit match de mon grand ami Didier Deschamps. Je sais que je me suis fait particulièrement assaisonner après le sacre des Bleus, tout ça parce que je n’ai pas voulu participer à la liesse nationale, tout ça parce que j’ai été déçu par la qualité du jeu. On me dit que je suis un gros con et qu’il n’y a que la victoire qui compte. Ok. Mais on peut dire ça du Portugal en 2016, alors que tout le monde en France a dit que c’était une équipe de merde. On pouvait dire ça de la victoire de la Grèce en 2004. Faut pas non plus être de mauvaise foi, les Bleus n’ont pas atteint ce niveau d’indigence. Après en tant que Français, je suis super content que les Bleus aient décroché cette deuxième étoile. En tant que spécialiste de football, je pensais que Didier Deschamps avait l’outil pour jouer de manière plus offensive. Peut être que ce sera l’évolution qu’il y aura dans les deux ans jusqu’à l’Euro. Mais Deschamps il a fait du Deschamps, c’est à dire solide, défensif, rationnel. Moi cela ne m’amuse pas, j’exprime juste mon opinion et je pense en avoir encore le droit », s’est défendu un Pierre Ménès qui sait que les chances de voir Didier Deschamps prôner un jeu plus offensif dans les prochains mois sont tout de même assez maigres, le sélectionneur national n’étant pas connu pour ses prises de risque.