Blanc ‍: « ‍L’idée de démissionner m’a effleuré l’esprit ‍»

Blanc : « L’idée de démissionner m’a effleuré l’esprit »

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Invité vendredi soir du journal de 20 heures sur TF1, Laurent Blanc a reconnu que l’affaire des quotas l’avait touché, et le touchait encore, mais il ne quittera pas ses fonctions. « L’idée de démissionner m’a effleuré l’esprit », a reconnu le sélectionneur national. Visiblement ému de s’expliquer sur cette histoire, Laurent Blanc a d’abord tenu à revenir sur la façon dont il avait traversé cet épisode.

« J’ai mal vécu cette période, et je la vis toujours très mal, même si j’ai eu énormément de témoignages de soutien et de solidarité. L’épreuve c’est moi qui la vit, et là on est allé au-delà du sélectionneur. On a touché l’homme, cela a été dur à supporter (...) Démissionner, cela m’a effleuré l’esprit, car devenir sélectionneur et subir ce genre de situation, on ne le devient pas pour cela. On devient sélectionneur pour le jeu, les joueurs, être compétitif et pas pour être au milieu de cette tempête. Mais cela n’aurait pas été la bonne sensation, mais le moral et l’envie de continuer ont repris le dessus », a expliqué, sur la Une, l’ancien entraîneur bordelais.

Sur le fond de cette polémique, Laurent Blanc a reconnu que cette réunion en novembre dernier avait donné lieu à des propos déplacés. « Je m’excuse des propos tenus lors de cette réunion, c’est vrai que cette réunion a dérapé, admet le sélectionneur national. J’ai beaucoup de colère vis-à-vis de moi. Car ces propos ont fait un amalgame blessant pour les gens que je connais et des gens que je ne connais pas. Il n’y avait pas de piège, j’ai été convié et j’ai partagé cette réunion (...) Il faut songer à l’avenir, même si je suis parcours à court terme alors que la DTN réfléchit sur le long terme. Soit on considère que le problème de la double nationalité est un faux débat et alors c’est terminé, soit on peut admettre qu’il y a une problématique et alors il faut échanger et en discuter car c’est un sujet sérieux, compliqué. Durant cette réunion, les termes employés ont dérapé », concède encore une fois l'entraîneur des Bleus.