Rennes veut finir en beauté

Rennes veut finir en beauté

Photo Icon Sport

Le Stade Rennais joue sa saison sur la finale de la Coupe de France. Un titre possible en guise d’adieu pour Guy Lacombe ?

Quinze jours après le carton effectué par Bordeaux face à Vannes en finale de la Coupe de la Ligue, le Stade de France vivra-t-il un nouveau match sans suspense ce samedi entre deux équipes de niveaux différents ? Pour Guy Lacombe, les choses sont très claires. « Non. D'abord, nous ne sommes pas Bordeaux, on l'a bien vu l'autre jour. Loin de là. Et Vannes n'est surtout pas Guingamp. Ce qu'a fait Guingamp à Toulouse, je ne connais pas beaucoup d'équipes capables de faire ça », a noté avec justesse l’entraineur du Stade Rennais, même si Vannes avait bien gagné à Nice avant de couler face à Bordeaux.


Néanmoins, en entraineur expérimenté des grands évènements, Guy Lacombe va apporter ses précieux conseils à ses joueurs, pour sa troisième finale de Coupe après celles connues et remportées avec Sochaux et Paris. « La recette, c'est le groupe. Il faudra bien sentir le Stade de France. Bien le renifler. Ça va être génial. C'est à vivre », a assuré Lacombe, qui va surtout ressentir la pression de devoir emmener Rennes en Europe. « Mettez le rétroviseur. Quand je suis arrivé, c'était la déconfiture, vous l'écriviez. Il a fallu deux mois pour remettre tout cela en place. On était 17e et on a terminé à la sixième place. On a fait l'intertoto à Simferopol, des trucs de fous. L'Europe, le début de championnat difficile et petit à petit, on a trouvé l'équilibre pour être troisième à la mi-saison. Ensuite, on a subi les quelques avatars que vous connaissez. Et petit à petit on s'est remis à gagner et nous voilà en finale. Avec 54 points en L1 à quatre journées de la fin. Sans avoir été menacé de relégation. C'est arrivé quand au Stade Rennais ? Expliquez-moi ! Si ce n'est pas une année de bonheur, ça ! Quoiqu'il arrive, je regarderai les gens en face. Pas de problème », a assure l’entraineur rennais, qui se refuse de donner, tout comme ses dirigeants, plus de réponses sur les questions fusant sur son avenir.


« J'ai vécu des choses sympas ici. Et je... J'espère que je vais en vivre jusqu'à la fin de saison. L’année prochaine, on verra », a simplement commenté le technicien aveyronnais, pour qui la saison prendra de toute façon un tournant ce samedi. Reste à savoir dans quel sens.