L'OM touche le fond face à Quevilly

L'OM touche le fond face à Quevilly

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 En pleine tourmente, l'Olympique de Marseille n'a pas réussi à redresser la barre face au pensionnaire de National Quevilly (3-2 a.p.). Septième défaite consécutive pour un OM très mal en point, complètement amorphe et qui ne méritait pas mieux.

Pas tout à fait remis de ses six défaites consécutives, l'opération rédemption de l'OM était rapidement mise à mal par le 16e de National. Valéro profitait dès la sixième minute de l'extrême passivité de Traoré sur un ballon aérien dans la surface, pour ajuster une reprise du gauche toute en douceur qui heurtait le poteau droit de Bracigliano avant de finir au fond des filets du portier remplaçant (1-0, 6e). L'OM réagissait sur une tête de Diarra (12e), et deux frappes de Gignac (15e, 22e) mais les Normands continuaient à exploiter toutes les erreurs marseillaises en contre. L'impuissance marseillaise était symbolisée par sa meilleure action: un centre dévié de Fanni, boxé par Coulibaly.

Le retour en tant que titulaire de Gignac n'y faisait rien, malgré un bon coup-franc cadré (53e), qui disparaissait de la circulation après une première mi-temps honorable. Les Quevillais souffraient pour la dernière demi-heure, au moment où Rémy pointait le bout de son nez en sortie de banc. L'ancien niçois reprenait le cuir à bout portant après une tête d'Ayew et offrait la prolongation aux siens (1-1, 85e). Pourtant, ce sont bien les Normands qui attaquaient le mieux la prolongation, en marquant par Ayina (2-1, 111e). Rémy, encore lui répondait dare-dare, en inscrivant un but similaire à sa première réalisation (2-2, 112e). Mais le Petit Poucet trouvait les ressources pour exploiter une mauvaise sortie aérienne de Bracigliano, et Ayina y allait de son doublé pour terasser l'OM (3-2, 119e). Eliminés de la Coupe de France, neuvièmes en championnat mais qualifiés en quart de finale de la Ligue des Champions, les Olympiens sont plus que jamais dans une spirale négative. La pire des façons d'aborder le sprint final, et un chaud derby à Nice samedi soir. Pour l'heure, il serait même indécent d'évoquer le choc face au Bayern Munich.