Pour l’OL, c'est bien parti

Pour l’OL, c'est bien parti

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Surpris d’entrée de jeu, l’OL a ensuite passé la surmultipliée pour s’imposer très logiquement devant le Rubin Kazan au terme d’un match alerte (3-1). Le plus difficile est fait même si la défense devra être plus vigilante au retour en Russie.

L’Olympique Lyonnais jouait gros ce mardi soir en barrage aller de la Ligue des Champions, mais le club rhodanien a su répondre de manière convaincante à la pression sur ses épaules, en s’imposant 3-1 malgré un début de match catastrophique. En effet, sur sa première action, le Rubin Kazan ouvrait la marque, Dyadyun surgissant devant Lovren pour reprendre de manière précise un corner fatal (0-1, 3e). Cette douche froide avait le mérite de projeter l’OL vers l’avant, pour complètement étouffer la formation russe. L’égalisation venait immédiatement et logiquement, avec une reprise comme à la parade de Gomis sur un centre précis d’un Bastos très en jambes (1-1, 10e). Il n’y avait dès lors plus qu’une seule équipe sur le terrain, et si Briand manquait un lob à sa portée devant le grand Ryzhikov (30e), le gardien russe se montrait bien moins impérial sur un centre en force de Gomis, dévié par un de ses défenseurs, et où il s’inclinait côté fermé (2-1, 40e).

Un renversement de situation logique qui se poursuivant en seconde période, avec toujours une domination lyonnaise mais quelques signes de fébrilité de la défense de l’OL également, ce qui ne portait pas à conséquence vue la maladresse de Kazan. Ryzhikov devait s’employer devant Briand (50e) mais ne pouvait en revanche rien devant le coup de tête de l’ancien rennais à la suite d’un corner de Kallstrom (3-1, 72e). L’OL gérait sa fin de match, et aurait pu et du se mettre définitivement à l’abri sur un énorme rush de Gomis, qui remontait tout le terrain pour servir Bastos en fixant le gardien, mais un défenseur russe revenu du Diable Vauvert empêchait le but tout fait du Brésilien (80e). Le score restait donc à 3-1, de quoi entrevoir le retour avec sérénité même si Rémi Garde ne pourra pas se permettre de trop jouer avec le feu en faisant tourner une équipe qui commence à se roder offensivement.