Pour Bordeaux, la marche était trop haute

Pour Bordeaux, la marche était trop haute

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Battus ce jeudi soir 3 à 2 à domicile par Benfica, les Girondins de Bordeaux quittent l'Europa League au stade des huitièmes de finale après une rencontre durant laquelle les Portugais ont semblé quand même un ton au-dessus.

Les Bordelais le savaient, il n’y avait pas de droit à l’erreur, ou presque, pour espérer sortir Benfica et passer ce tour pour rejoindre les quarts de finale de l’Europa League. Battus à l’aller, les Girondins entamaient plutôt bien la rencontre, à l’image de cette frappe de Maurice-Belay qui ratait d’un cheveu le cadre (17e). Bordeaux était dans le coup, mais hélas pour le club au scapulaire, la formation de Gillot craquait sur un corner. Bien mal inspiré, Carrasso ratait totalement sa sortie aérienne, mais pas Jardel qui d’une reprise de la tête donnait l’avantage aux siens (30e). Ce but obligeait les Girondins à marquer trois buts pour se qualifier, ce qui changeait évidemment la donne, d’autant plus que l’efficacité n’est pas la qualité première des Bordelais cette saison, ce qui se confirmait jusqu’à la pause.

A la reprise, les Girondins appuyaient de nouveau sur l’accélérateur afin de vite revenir dans le match et au score, mais la formation tricolore se montrait encore une fois trop peu inspirée. Cependant, l’espoir allait revenir lorsque Diabaté, profitant d’une erreur de Jardel, réussissait enfin à trouver la faille d’une belle frappe (1-1, 74e). Hélas pour Bordeaux, une minute plus tard, profitant d’un positionnement bancal de la défense girondine, Cardozo redonnait tranquillement l’avantage aux siens (1-2, 75e). À partir de cet instant, la qualification bordelaise n’était plus d’actualité, mais seulement de réussir à revenir au score, histoire de ne pas en finir avec l’Europe sur une défaite à domicile.

Et c’est encore une fois Jardel, dans les bons et les mauvais coups, qui offrait ce petit plaisir à Bordeaux, en trompant son propre gardien (2-2, 90e+1). Mais le supplice durait jusqu’au bout pour l’équipe de Gillot, puisque sur la remise en jeu, Cardozo trompait encore une fois Carrasso et donnait la victoire finale à Benfica (2-3, 90e+2).