Lyon ne l'a pas volé

Lyon ne l'a pas volé

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L'Olympique Lyonnais a facilement assuré sa qualification pour la Ligue des Champions en battant mardi soir Anderlecht sur le score de 3 à 1 avec un triplé de Lisandro.

Pour la dixième fois consécutive, l’Olympique Lyonnais jouera la Ligue des Champions et rejoint donc Bordeaux et Marseille dans la plus prestigieuse épreuve continentale. Le peu de suspense qu’il y avait encore après le carton du match aller (5-1) n’aura pas duré longtemps. Et tout cela par la faute, si l’on peut dire, de Lisandro Lopez. En 45 minutes, l’attaquant argentin, recruté cet été par l’OL, a justifié tout le bien que les dirigeants rhodaniens pensaient de lui en signant un triplé. Malgré leur avantage au score, les joueurs de Claude Puel n’ont en effet pas pris cette rencontre à la légère, s’installant rapidement dans le camp d’Anderlecht. Les Belges pliaient et n’allaient pas tarder à rompre. Sur une boulette de Juhasz, Lisandro lobait Schollen, préféré à Proto, le portier du Royal (0-1, 26e). Le calvaire commençait mais pas le festival de l’attaquant sud-américain. Six minutes plus tard, sur un centre de Réveillère, Lisandro doublait la mise (0-2, 32e). Et histoire d’enfoncer le clou, l’ancien buteur de Porto en ajoutait un troisième avant la pause sur une frappe enroulée qui ne laissait aucune chance au gardien belge (0-3, 41e).


A moins d’encaisser huit buts en seconde période, l’Olympique Lyonnais avait donc son billet dans la poche en rejoignant les vestiaires. Histoire d’essayer de limiter la casse, et de sauver l’honneur, l’entraîneur d’Anderlecht lançait Suarez dès la reprise. Un choix payant, même si l’on peut se demander pourquoi le meilleur joueur de l’équipe belge avait été laissé sur le banc. L’attaquant héritait d’un penalty après une faute grossière de Cris dans la surface et se faisait justice, réduisant l’addition (1-3, 50e). Cela n’empêchait pas l’OL de continuer à jouer sérieusement ce match. A l’heure de jeu, Claude Puel faisait toutefois sortir Lisandro Lopez et lançait dans le grand bain européen le jeune Belfodil, avant de faire également rentrer un peu plus tard un autre espoir de l'OL, Gonalons à la place de Toulalan. La suite du match était un peu plus insipide, Lyon se contentant de contenir aisément une formation d'Anderlecht loin de justifier son standing lors de cette double confrontation européenne. Avec cette qualification, l'Olympique Lyonnais a réussi son premier pari de la saison, répondant ainsi à ceux qui attendaient la formation de Jean-Michel Aulas au tournant.