Le PSG avait l'argument en or pour faire céder l'UEFA

Laurent Blanc doit être rassuré, il sera bien sur le banc de touche du Paris Saint-Germain mardi prochain à la Bay Arena, où le PSG affrontera Leverkusen en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions. La commission d’appel a en effet décidé de finalement le suspendre pour deux matches, mais avec sursis en lieu et place d’un match ferme. L’entraîneur du Paris Saint-Germain avait été puni en raison de trois légers retards pris lors des reprises des secondes périodes à l'occasion des deux matchs contre Benfica, et de la réception de l’Olympiakos. Selon le Parisien, l’avocat délégué par le PSG pour défendre Laurent Blanc a bien lu les règlements de l’UEFA et a développé un argument qui a fait mouche. « L'avocat du PSG a démontré que les règlements disciplinaires de l'UEFA ne précisaient pas que l'entraîneur était LE responsable de la ponctualité de ses joueurs », a indiqué, dans le quotidien francilien, un des participants à la commission d’appel de l’UEFA. Face à ce flou juridique, l’instance a donc transformé la sanction, tout en maintenant quand même une menace sur Laurent Blanc, sauvant ainsi un peu la face.