Paris et Marseille, même combat (Avril 2009)

Paris et Marseille, même combat (Avril 2009)

Photo Icon Sport

Le PSG, contre Kiev, et l'OM à Donetsk, tenteront de faire un premier pas vers les demi-finales de la Coupe de l'UEFA ce jeudi.

Le tirage au sort des quarts de finale a été malicieux à plus d'un titre pour les deux formations française encore en lice. Jeudi soir, le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille affronteront les deux équipes ukrainiennes en lice en Coupe de l'UEFA. Et si elles se qualifiaient pour les demi-finales alors l'Europe nous offriraient un duel franco-français inédit à ce stade de la compétition. Mais avant ces éventuelles retrouvailles, le PSG et l'OM devront sortir le Dynamo Kiev et le Shakhtar Donetsk, deux formations habituées aux joutes européennes.

Au Parc des Princes, les joueurs de Paul Le Guen semblent favoris face à Kiev, même si fidèle à ses habitudes l'entraîneur du Paris Saint-Germain a repoussé fermement cette hypothèse. « Nous ne sommes sûrement pas favoris vu leur potentiel en terme d’effectif et économique. Kiev possède un effectif taillé pour la Ligue des Champions, qu’ils ont encore renforcé au mercato. Ils ont des moyens économiques très important. Quand on voit l’effectif constitué par le Dynamo, on est impressionné par la qualité et la quantité. C’est quand même une grosse écurie.  Ils ont évidemment plus d’arguments que nous, mais nous sommes en quart comme eux et nous ne sommes pas si loin », a confié Paul Le Guen. Un discours presque similaire à celui de son gardien de but. « Sur les huit dernières équipes engagées, nous sommes sûrement celle qui a la plus faible cote (...) Paradoxalement, on ne parle pas trop des Ukrainiens médiatiquement, mais ils sont présents sportivement, un peu comme les russes. D’ailleurs le dernier vainqueur de la Coupe UEFA est russe. L’équipe de Kiev est bien organisée. Cela ne va pas être simple », a estimé Michaël Landreau.

 

Marseille veut garder ses chances

En déplacement à Donetsk, l'Olympique de Marseille affiche le même profil que Paris. Malgré sa belle série en cours, l'OM ne veut pas s'enflammer avant ce voyage en Ukraine où il s'agira surtout de ne pas ruiner ses chances avant le match retour au Vélodrome.

« Dans les équipes qui restent en course dans la compétition, une équipe comme le Shakhtar, qui une grande expérience en Europe, est peut-être l’adversaire le plus difficile à jouer. Si on passe ce tour, on aura réussi une belle performance. ce n’est pas le plus grand nom du football européen mais c’est une équipe de grande valeur notamment grâce à son expérience en Champions League. Ce n’est pas une équipe à prendre à la légère. Tout le monde sait que ce sera difficile et nous les premiers. Ils vont tenter de faire la différence mais nous restons très solides à l’extérieur. Les deux équipes vont jouer pour gagner. Pour eux, il est important de gagner à l’aller car ce sera difficile pour eux au stade Vélodrome. Mais nous ne sommes pas là pour défendre ou fermer le jeu. On va jouer comme on sait le faire, pour le moment ça marche, on va donc continuer », confiait mercredi Lorik Cana, le capitaine albanais de Marseille.