OL ‍: Coup de poker, pseudo-supporter, Morel a été marqué

OL : Coup de poker, pseudo-supporter, Morel a été marqué

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Désormais bien installé en défense centrale, Jérémy Morel n’a plus envie d’être considéré comme un arrière gauche.

S’il peut encore rendre des services à ce poste, il se voit bien continuer sa carrière dans l’axe, où ses qualités lui permettent d’être solide au poste. Les supporters l’apprécient d’ailleurs beaucoup plus en charnière que sur les côtés, où il était souvent critiqué par le passé. Mais s’il y a une confrontation où Morel a su faire peser la balance dans le bon sens, c’est celle face à Besiktas la saison passée en quart de finale de l’Europa League. Malgré un climat très lourd en raison des incidents, l’ancien marseillais a marqué le seul but de son histoire sous le maillot lyonnais pour donner la victoire à son équipe à l'aller, prenant cela comme une revanche personnelle. Il a ensuite vu du banc de touche la qualification de son équipe lors du retour à Istanbul, ayant cédé sa place à Rybus juste avant les tirs au but dans un coup de poker payant signé Bruno Genesio.

« Ce que je retiens ? En premier lieu, les incidents. C’était choquant et énervant. Il y avait dans les tribunes des gens avec leurs enfants, qui venaient pour passer un bon moment au stade, et je pensais à eux. Ensuite, je retiens la qualification au retour dans un stade très chaud, mais sans animosité. C’était un moment fort aussi avec cette séance de tirs au but à laquelle je n’ai pas participé, car j’étais sorti une minute avant la fin de la prolongation pour permettre à Maciej Rybus, un spécialiste, de pouvoir tirer. Moi, ce n’est pas l’exercice que j’affectionne le plus. Mon but à l’aller ? D’autant plus que c’est le seul que j’ai marqué avec l’OL ! Il nous a offert une courte victoire (2-1) avant le retour en Turquie. Plein de choses me sont passées par la tête, je me souviens que je l’ai vécu comme une petite revanche à l’égard de tous ces pseudo-supporters. Sur l’action, j’ai senti que le gardien pouvait faire une erreur, j’étais obligé d’y aller, ça m’a souri », a expliqué dans Le Progrès le défenseur lyonnais, qui avait tout simplement piqué le ballon dans les pieds du gardien adverse dans les six mètres, à l’issue d’un énorme pressing.