Le PSG peut s’en mordre les doigts (Mars 2011)

Le PSG peut s’en mordre les doigts (Mars 2011)

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Paris s’est incliné 2-1 à Lisbonne face à un Benfica réaliste. Le retour au Parc s’annonce chaud mais il faudra pour renverser la vapeur que le PSG fasse preuve de réalisme, ce qui lui a cruellement manqué en première période.

Parti de Paris avec de nombreux cadres au repos, Antoine Kombouaré avait décidé de présenter une formation atypique pour ce match pourtant important à Lisbonne, en 1/8e de finale aller de l’Europa League. Malgré les absences au coup d’envoi de Hoarau, Jallet, Giuly, Makelele, Tiéné ou Sakho, Paris montrait rapidement qu’il n’était pas venu voir les Portugais jouer.

Dans la première demi-heure, chaque action parisienne se terminait par une occasion dangereuse. Erding, lancé par Bodmer, voyait Roberto s’interposer sur sa première frappe puissante (6e). Nenê prenait ensuite ses aises sur la gauche, au point de repiquer dans l’axe pour glisser une merveille de petit ballon à Luyindula, à la limite du hors-jeu mais qui ne se posait pas de question au moment d’ajuster Roberto de l’intérieur du pied (0-1, 17e). Benfica coulait et Erding trouvait le poteau sur un centre fuyant de Nenê au second poteau (19e), tandis que Bodmer était tout près de doubler la mise sur un coup-franc de Nenê qu’il avait dévié (27e). Enfin, trois minutes plus tard, sur un débordement de Luyindula, Chantôme tentait sa chance du gauche au point de pénalty mais Roberto sauvait miraculeusement son camp (30e). Que de regrets pour Paris, qui n’était pas à l’abri défensivement, même si Edel veillait au grain sur un coup-franc de Cardozo (32e). Il n’en fallait pas plus pour remettre Benfica en piste, puisqu’un ballon piqué de Luisao arrivait sur Pereira dans l’axe. L’Uruguayen enchainait contrôle de la poitrine et frappe de demi-volée sous la barre d’Edel (1-1, 42e).

Après une première période aussi spectaculaire et riche en occasions, le rythme baissait inévitablement au retour des vestiaires. Paris attendait en vain la bonne occasion en contre tandis que le Benfica monopolisait le ballon sans se montrer réellement dangereux jusqu’à l’approche du dernier quart d’heure. En retard sur Saviola, Makonda voyait avec soulagement l’arbitre ne pas désigner le point de pénalty malgré une faute difficilement contestable (73e). C’était le début de dernières minutes très difficiles pour le PSG. Comme en première période, il n’en fallait pas beaucoup pour que le Benfica ne trouve le chemin des filets, avec une frappe enroulée de Jara à l’entrée de la surface (2-1, 81e). Le PSG avait pris une leçon de réalisme avec cette défaite qui lui complique grandement la tâche en vue du match retour, surtout s’il faut toujours une demi-douzaine d’occasions nettes pour marquer un but…