Angers a bien été volé à Paris, l'arbitre a de le peine

Angers a bien été volé à Paris, l'arbitre a de le peine

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Très rare dans les médias, Pascal Garabian est revenu sur l'usage de la VAR notamment lors du récent PSG-Angers. Le patron des arbitres a bien été obligé de reconnaître que le penalty marqué par Mbappé était bidon.

 Faute avouée à moitié pardonnée, mais cela va faire une belle jambe aux joueurs angevins, lesquels ont eu confirmation de la bouche même du très discret Pascal Garibian, que les arbitres du match perdu par le SCO au Parc des Princes ont déraillé au moment d’étudier le penalty accordé au PSG, et qui a permis à Kylian Mbappé de donner la victoire à Paris. Fidèle à son habitude, le grand patron des arbitres français s’est d’abord montré légèrement agressif au moment de défendre ses ouailles, avant de reconnaître que ce soir-là il y a eu une vraie faute d’arbitrage. « Sur PSG-Angers, c’est une erreur de notre part. Il n’y a pas d’ambiguïté. Nous n’avons rien à cacher, nous partageons avec les clubs, y compris sur des situations sur lesquelles nous nous sommes trompés. J’ai eu l’occasion d’échanger avec le SCO dès le lendemain. L’assistant vidéo, et il est premier malheureux, a été embarqué dans un effet tunnel. Il a considéré que la main était sanctionnable, en se basant sur l’Attacking possession phase, qui consiste à étudier tout le début de l’action. Il a analysé le potentiel hors-jeu de Mbappé mais n’est pas revenu au départ. C’est une erreur de notre part », a expliqué Pascal Garibian.

Pas de micro sur les arbitres, le patron est contre

On peut tout de même regretter que ce coûteux outil soit aussi mal utilisé dans un moment crucial. Car si la VAR n’est pas fiable à 100%, à quoi bon l’utiliser. Le responsable de l’arbitrage français a d’ailleurs reconnu que la vidéo ne réglait pas tout : « Nous sommes à -20% d'erreurs et 75% de décisions erronées ont été corrigées. » En attendant, Pascal Garibian a également fait savoir qu'il n'était pas favorable à la sonorisation des arbitres, estimant que ces derniers n'avaient pas à tout le temps se justifier et que cela pourrait au contraire engendrer de nouvelles polémiques. Jean-Michel Aulas a encore du travail.