OL ‍: Où est l'argent ‍? L'info qui fait froid dans le dos

OL : Où est l'argent ? L'info qui fait froid dans le dos

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Longue à se dessiner, la vente de l'Olympique Lyonnais n'est toujours pas finalisée par rapport aux objectifs annoncés par John Textor. OL Groupe semble manquer de liquidités pour l'offre publique de rachat des parts des actionnaires minoritaires. 

John Textor s’est déjà impliqué sur quelques dossiers du mercato lyonnais pendant cet hiver, avec notamment la venue de Jeffinho. Mais pour le moment, le nouveau propriétaire de l’OL était resté assez discret. Maintenant qu’il a éjecté Jean-Michel Aulas et est seul aux commandes, les attentes seront énormes pour cet été, alors que Lyon doit reconstruire un effectif compétitif sans l’attractivité de la Coupe d’Europe. Il faudra compenser les départs déjà enregistrés, comme ceux de Moussa Dembélé, Houssem Aouar, Malo Gusto ou encore Jérome Boateng, même s’il n’y avait pas que des titulaires. 

OL Groupe communiquera... quand ce sera fait

Mais pour recruter, il faut de l’argent. Et selon les informations du Progrès de ce vendredi, il y a un réel problème à ce niveau. L’offre publique d’achat pour les actionnaires en dehors de la sphère Eagle Football n’a toujours pas été émise, alors qu’elle était attendue pour le mois de février. A plusieurs reprises, John Textor a assuré que ce rachat de parts des petits actionnaires était imminent, notamment lorsque Jean-Michel Aulas a été évincé. Pour racheter les actions restantes sur le marché, il va falloir lâcher 60 millions d’euros, et ce pourrait bien être le nerf de la guerre. 

« L’éviction de JMA a d’ailleurs coûté 10M€ au titre de l’indemnité de résiliation. Et il reste deux mois à Eagle pour verser près de 14,5M€, le montant du rachat d’un tiers des actions de Holnest », explique Le Progrès, qui a contacté OL Groupe sans succès, la société assurant simplement qu’une communication serait effectuée quand le dépôt de l’offre serait fait. 

OL Groupe attend certainement la finalisation de deux ventes, celle de la section féminine à la femme d’affaire Michele Kang, et l’autre est la vente de la franchise américaine du club, OL Reing, le tout pour un montant supérieur à 100 millions d’euros. Des rentrées d’argent qui vont en tout cas permettre de finaliser les démarches de rachat de parts. Pour ce qu’il est du mercato, cela reste très flou, même si John Textor n’est pas fou, et sait très bien que les ventes comme celle de Malo Gusto déjà enregistrée, et le contrat avec la LFP et CVC, devraient mettre du beurre dans les épinards pour cet été.