L’OM et la corruption, Grégory Schneider donne les preuves

L’OM et la corruption, Grégory Schneider donne les preuves

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Invité à débattre sur l’Olympique de Marseille, que certains considèrent comme le plus grand club français, Grégory Schneider s’est lâché sur le plateau de la chaîne L’Equipe. Critiqué et recadré par le club phocéen, le journaliste persiste sur le réseau social Twitter.

Grégory Schneider ne s’est pas fait que des amis dans la cité phocéenne. Sur le plateau de la chaîne L’Equipe, le chroniqueur s’est lâché en revenant sur les accusations de corruption à l’Olympique de Marseille dans les années 90. « Je ne peux pas admettre de mettre le label de plus grand club français sur un club qui a fait ça au foot, a répondu le journaliste. C’est-à-dire qui a empoissonné les adversaires, qui a corrompu des arbitres, qui a corrompu des adversaires, qui a acheté une Ligue des Champions... Je ne peux pas moi l’admettre. »

Très vite, son intervention a provoqué la colère des supporters marseillais. Mais aussi celle de l’Olympique de Marseille qui a réagi par l’intermédiaire de Jacques Cardoze. « Cher, Grégory Schneider, vos propos tenus ce soir sur la chaîne L'Equipe sont insultants pour l'OM, s'agaçait le directeur de la communication sur Twitter. Lorsqu'un journaliste n'a pas de preuve, il avance l'argument de l'intime conviction et laisse la haine et la jalousie se propager... Votre venin est tellement visible. » Pas de quoi calmer le nouvel ennemi des Olympiens.

Grégory Schneider persiste

Sur le même réseau social, Grégory Schneider a pris le temps de répondre à quelques messages, à commencer par celui du dirigeant. « Cher Jacques Cardoze, je respecte bien entendu votre position, qui est de défendre votre club, a écrit le spécialiste de Libération. Pour le reste, penchez-vous sur les PV de Bernès ou Barin, le bouquin d'Eydelie, les déclaration de Juskowiak ou Wenger... Vous aimez le foot autant que moi : ce qu'ils lui ont fait... (…) Ce sont les dirigeants de l'OM entre 1990 et 1993 qui ont manqué de respect au club, et au foot au-delà de lui. » Apparemment, le journaliste n’a pas prévu de calmer le jeu. Il a même fini en rappelant les passages les plus sulfureux des aveux de Jean-Pierre Bernès au juge d'instruction dans le cadre de l'affaire des comptes du club. Le directeur général de l'OM de l'époque avait reconnu que des millions de francs (à l'époque) étaient consacrés à la corruption, a tenu à rappeler Grégory Schneider.