Platini ne veut pas voir la crise au Brésil pendant le Mondial

Platini ne veut pas voir la crise au Brésil pendant le Mondial

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Organisateur de la Coupe du monde 2014, puis des Jeux Olympiques en 2016, le Brésil a les yeux du monde braqués sur lui avant le rendez-vous du ballon rond. Outre les retards sur la finition des stades, c’est surtout l’actualité politique dans le pays d’Amérique du Sud qui inquiète à l’approche du Mondial. La police débarque dans les favelas pour tenter d’instaurer un minimum de sécurité alors que les conflits sociaux ou les manifestions ont une inquiétante tendance à dégénérer depuis quelques semaines, avec pour certains syndicats la volonté de faire du bruit pour faire plier le gouvernement avec la proximité de la Coupe du monde. Pas vraiment une bonne publicité pour les touristes et les supporters qui sont attendus par centaines de milliers pendant un mois, et pour un très probable futur candidat à la présidence de la FIFA comme Michel Platini, cela fait mauvais genre. Mais les mots choisis par l’ancien numéro 10 des Bleus risquent bien de faire grincer quelques dents, puisque le président de l’UEFA a fait comprendre que leurs revendications ou les problèmes de société pouvaient bien attendre un mois pour laisser le Mondial et la planète football faire tranquillement son tournoi. 

« Le Brésil, faites un effort pendant un mois, calmez-vous ! Rendez hommage à cette belle Coupe du Monde. On a été au Brésil pour leur faire plaisir. C’est comme si les Musulmans allaient à la Mecque, les Chrétiens à Rome et les Juifs à Jérusalem. C’est exactement ça d’aller à la Coupe du Monde au Brésil et c’est pour ça que tout le monde s’en fait une joie. Eh bien les Brésiliens, il faut qu’ils se mettent dans l’idée de recevoir les touristes du monde entier et que pendant un mois, ils fassent une trêve. Pas des confiseurs mais qu’ils fassent une trêve. Il faut dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du Monde et qu’ils sont là pour montrer la beauté de leur pays et leur passion pour leur football. S’ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football », a demandé Michel Platini, pour qui la Coupe du monde ne doit pas être ternie par des problèmes extra-sportifs, quels qu’ils soient.