Le Brésil s'offre un rendez-vous de gala avec l'Allemagne

Le Brésil s'offre un rendez-vous de gala avec l'Allemagne

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Au terme d’un match d’une intensité une nouvelle fois vertigineuse, le Brésil a résisté au retour de la Colombie pour s’imposer 2-1. La Seleçao affrontera mardi l’Allemagne dans une demi-finale explosive. 

Après son passage à l’arraché face au Chili, le Brésil allait devoir monter encore en puissance face à une autre nation sud-américaine, très impressionnante par sa solidité et son dynamisme jusque-là : la Colombie de James Rodriguez. Et une fois encore, le début de match était favorable à la Seleçao, qui enflammait les débats et ouvrait le score. Sur un corner, Thiago Silva mettait fin à la polémique sur sa « sensibilité » en reprenant du genou pour marquer à bout portant (1-0, 7e). Le ton était donné pour un match absolument palpitant, avec un rythme endiablé et des attaques en nombre toutes les deux minutes. Le spectacle était au rendez-vous, même si Ospina se chargeait de mettre fin aux tentatives de Hulk et Neymar, histoire de préserver le suspense. 

Après la pause, la Colombie tentait bien de pousser, mais le Brésil, qui reculait, gérait quand même la pression. Mieux, David Luiz, impassable derrière, prenait la succession de Neymar au coup-franc, avec une réussite impressionnante. Aux 30 mètres plein axe, le futur défenseur du PSG plaçait un plat du pied flottant qui terminait dans la lucarne d’Ospina (2-0, 68e). Pourtant, la Seleçao n’était pas totalement libérée. Les Cafeteros jetaient toutes leurs forces offensives dans la bataille, et Bacca bénéficiait logiquement d’un pénalty pour une faute de Julio Cesar. James Rodriguez marquait d’un tir à ras de terre (2-1, 80e), et le suspense était relancé. Néanmoins, le Brésil tenait jusqu’au bout son billet pour le dernier carré, gagnant ainsi le droit de rencontrer l’Allemagne en demi-finale. Ce sera toutefois sans Thiago Silva, bêtement averti pour avoir gêné le gardien, et peut-être sans Neymar, sorti sur civière en raison d’un coup reçu dans le bas du dos. Mais pour l’heure, le pays organisateur peut souffler, il est dans le dernier carré de « son » Mondial.