La FIFA l'assure, le Brésil n'est pas en guerre civile

La FIFA l'assure, le Brésil n'est pas en guerre civile

Photo Icon Sport

A désormais 48 jours du début de la compétition, les regards qui se tournent vers le Brésil ne sont pas particulièrement rêveurs. Après l’interrogation assez traditionnelle sur la date de fin des travaux dans les stades hôtes, le nettoyage musclé de quelques favelas des grandes villes pour faire « plus propre » avant l’arrivée des touristes et des spectateurs, ce sont désormais des émeutes qui font la une de l’actualité au pays du football roi. En début de semaine, le quartier touristique de Copacabana a été secoué par des incidents violents entre des habitants et la police (notre photo), avec au moins deux décès par balles. Dans un quartier aussi touristique, non loin du stade du Maracaña qui accueillera la finale de la Coupe du monde, cela fait très mauvais genre et le numéro 2 de la FIFA a été interrogé à ce sujet pendant sa visite au Brésil ce jeudi. 

« C'est un épisode tragique qui cause de la tristesse mais ce n'est pas suffisant pour dire que la Coupe du monde est en danger. J'ai reçu plusieurs messages me demandant s'il s'agissait d'une guerre civile au Brésil. J'ai répondu que non. Parfois, une minute d'exposition (dans la presse) montre un côté qui ne correspond pas toujours à la réalité », a confié à l’AFP Jérôme Valcke, qui sait que le Brésil sera surveillé de près pendant un mois, et que des moyens énormes ont été déployés pour maintenir la sécurité pendant l’épreuve, avec 150.000 policiers dans les rues et 20.000 agents de sécurité privés dans les stades.