Quelques jours après les vice-champions du monde, l’Italie s’est faite sortir de sa poule lors de la dernière journée. Battus par la Slovaquie (3-2), les Transalpins laissent leurs adversaires, ainsi que le Paraguay, poursuivre leur route.
Après un premier match nul logique face au Paraguay, l’Italie avait déjà montré de sérieux signes de fébrilité lors de la deuxième rencontre face à la Nouvelle-Zélande, n’égalisant face aux Kiwis que sur pénalty. Face à la Slovaquie ce jeudi à Johannesburg, ils ont touché le fond, symbole d’une équipe vieillissante et qui a très rapidement douté. Il n’a pas fallu attendre pour cela l’ouverture du score de Vittek, car d’entrée de jeu, les Slovaques semblaient deux fois plus fringants que leurs adversaires. C’était en toute logique que l’attaquant lillois ouvrait le score après une perte de balle de De Rossi devant sa surface. Kucka en profitait pour servir Vittek, qui marquait d’un tir croisé en bout de course (1-0, 25e). Incapables de réagir, les champions du monde tentaient bien de repartir vers l’avant avec l’entrée en jeu de Pirlo à l’heure de jeu. Cela débouchait sur une énorme occasion, avec une frappe de Quagliarella sauvée sur sa ligne par Skrtel (67e). L’Italie n’avait même pas le temps d’y croire à nouveau que Vittek faisait à nouveau la différence d’une reprise au premier poteau sur un corner en deux temps de la droite (2-0, 73e).
L’Italie réagissait au moment où on l’attendait le moins. Sur une belle combinaison dans la surface, Quagliarella trouvait Mucha sur sa route, mais Di Natale concluait dans le but vide (2-1, 81e). S’en suivaient 10 folles minutes, où la pression italienne était d’une intensité incroyable, tandis que les Slovaques, qui avaient manqué tant de situations dangereuses, craquaient physiquement. Quagliarella se voyait refuser un but pour une position d’hors-jeu peu évidente et l’Italie ne parvenait pas à marquer ce but de la délivrance. Et sur une dernière touche venue de nulle part, Kopunek était laissé tout seul devant le gardien italien, qu’il lobait astucieusement (3-1, 89e). Quagliarella, impeccable depuis son entrée en jeu, trouvait le moyen de réduire le score dans les arrêts d’un lob splendide des 20 mètres (3-2, 91e), mais cela ne suffisait pas au bonheur des Transalpins.
La Slovaquie gagnait ainsi son billet pour les 1/8e de finale, terminant à la deuxième place d’un groupe dominé par le Paraguay, qui a tenu sans trop de difficulté le match nul face à la Nouvelle-Zélande (0-0) dans une rencontre où bien peu de choses se sont passées.
