Thiriez « ‍attristé ‍» par les attaques d’Aulas

Thiriez « attristé » par les attaques d’Aulas

Photo Icon Sport

Très critiqué en cette fin de saison, Frédéric Thiriez s’est fait un nouvel ennemi de taille en la personne de Jean-Michel Aulas, qui n’a pas hésité à dire tout ce qu’il pensait de ses agissements sur plusieurs dossiers. Le président lyonnais est passé à l’offensive, et un axe s’est construit avec Noël Le Graët, président de la FFF, pour réformer en masse les instances du football français. Interrogé par L’Equipe en marge de la réduction des relégations en Ligue 1, le patron de la LFP a répondu aux offensives de Jean-Michel Aulas, en tentant principalement de dédramatiser la situation. 

« Les attaques dont je fais l'objet, qu'elles viennent de Jean-Michel Aulas ou d'ailleurs, m'attristent, mais n'entament en rien ma détermination lorsque je sais que je suis dans mon bon droit. Et la situation a été très exagérée par les médias… (sur le communiqué demandant à Aulas de se taire) J'admets les énervements de fin de saison. J'étais dans mon rôle de président de la Ligue en lui rappelant qu'il faut respecter ses adversaires, Paris, Marseille et même Lens. Entre lui et moi, il n'y a pas l'ombre d'un problème. L'incident est clos (sur l’axe Le Graët-Aulas) Tous ceux qui voudront affaiblir la Ligue ou la démembrer me trouveront en travers de leur chemin. Ça fait quatre-vingts ans que cette institution existe, elle a conquis son autonomie vis-à-vis de la Fédération de haute lutte, en 1933. Dans le monde entier, on crée des ligues autonomes. Ces jeux de pouvoir m'indiffèrent. Je ne suis pas dépendant du football. Je suis un homme libre », a prévenu Frédéric Thiriez, qui n’exclut pas de se présenter à la présidence de la LFP à la fin de l’année 2016 pour un nouveau mandant, lui qui est arrivé à la tête de l’instance en 2002.